Analyse littéraire d'un extrait de la nouvelle « Rêverie de nouvel an » de Colette, tirée du recueil Les Vrilles de la vigne, dans laquelle elle évoque la nostalgie de son enfance.
[...] Cela contribue à créer cette atmosphère nettement assombrit. Le champ lexical de L'austérité est présente : âpre obscure étouffé accablé effarés funèbre Cette utilisation récurrente de termes relativement sombre démontre l'état d'esprit de Colette, des pensés anxieuse. L'expression aube obscure n'est peut être pas un oxymore car, par définition, il est vrai qu'une certaine noirceur demeure à l'aube, mais l'aurore, est généralement, plutôt synonyme de bonheur, et peut être même de renouveau, tout comme le nouvel an. Ici, l'aube qualifier «d'obscure est sans contexte connoté négativement. [...]
[...] Commentaire composé Les Vrilles de la vigne est une des œuvres majeures de Sidonie-Gabrielle Colette, dite Colette (1873-1954). Elle s'inspire de sa propre vie pour nous faire partager ses sentiments les plus profonds et ses souvenirs les plus exaltants. Ici, nous sommes en présence d'un extrait de Rêverie de nouvel an, dominé par la nostalgie de l'écrivain. Cette nostalgie peut être synonyme d'espoir, ou bien se transformer en une crainte, une angoisse perçue par le temps lui-même. Nous commencerons par relever l'espoir ressentit par l'auteur. [...]
[...] Colette attend bien avec impatience l'arrivée de la date miracle. Une fois l'attente finie, l'auteur est bel et bien délivré Elle finit même par ne plus l'attendre, mais elle l'appelle littéralement : je l'appelais Mais pourquoi une impatience si féroce à l'approche du nouvel an ? Pour Colette, la nouvelle année est synonyme d'espoir, c'est la perspective de jours nouveaux. L'enchaînement des battements du cœur de l'écrivain et du tambour municipal dans l'expression : mêlé aux battements de mon cœur, du tambour municipal révèle l'importance de l'occasion aux yeux de Colette, tout comme l'accumulation : une angoisse nerveuse proche des pleurs, les mâchoires serrées, le ventre contracté Pour elle, le nouvel an était le signe qu'une vie recommençait, neuve et bondissante vers douze mois nouveaux Le champ lexical de la joie est aussi présent : éclatante bondissante souhaits baisers bonbon Cet événement est une promesse de gaieté, de nouveauté, Colette pouvait se projeter dans l'avenir sans aucune crainte. [...]
[...] Une épistrophe s'intercale dans cette métaphore : «d'heure en heure», celle ci nous confirme l'importance de la notion de temps, le passage de celui ci inquiète très fortement l'écrivain. Colette, dans cet extrait, nous d'écrit d'abord un moment fort et heureux de sa jeunesse. Ce souvenir, qui était alors merveilleux, rappel rapidement à l'auteur que sa jeunesse est largement finie Charles Baudelaire a lui aussi composé sur le thème du temps.Le poème l'Horloge nous avertis de la brièveté de la vie. Mais l'angoisse de la fin de la vie est-elle si nécessaire, cela n'est-il pas plutôt une habitude, des mœurs que l'Homme a toujours admis ? [...]
[...] Mais la question se pose : pourquoi nouvel an est-il synonyme d'espoir alors que l'aube est obscure ? Dans la jeunesse de l'écrivain, le 1er janvier étais synonyme d'espérance, l'aube devait probablement aussi être un moment heureux. Mais les années ont passé, et plus elles passent, plus l'auteur se rend compte du rapprochement vers la vieillesse. La mélancolie et la tristesse sont bien sûr liées à la crainte de devenir une vielle femme. Relevons le paradoxe entre la nuit longue de son enfance et l'angoisse du temps qui passe désormais et qui est passé peu être un peu vite. [...]
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