Commentaire composé de l'incipit de la pièce « En attendant Godot », de Beckett. L'extrait va de « Route à la campagne » jusqu'à « Aide-moi à enlever cette saloperie ». Cet incipit nous interpelle sur notre condition et nous nous interrogeons sur le sens de notre vie. En quoi cet incipit est déroutant ?
[...] II) Des personnages anti-héros déchéance physique Les personnages sont des vagabonds qui ont perdu toute maîtrise de leur corps, toute dignité, toute structure sociale. Vladimir est assimilé à une marionnette ("petits pas raides"). Estragon, en s'acharnant sur sa chaussure, "ahane", ce qui introduit une bestialisation. De plus, on apprend qu'il a dormi dans un fossé. Le thème de la destructuration du corps apparaît: "ils t'ont battu?" "petit tas d'ossements". Vladimir et Estragon nous font ainsi prendre conscience de l'aspect dérisoire du corps humain. [...]
[...] L'un se fait rouer de coups et doit même se battre contre sa chaussure. L'autre est égaré, enfermé dans un questionnement permanant. Lui se bat pour la volonté de vivre. Le langage de Vladimir est destructuré, incohérent. Il doit se parler à lui-même pour se redonner du courage, il a besoin de se recueillir. Le spectateur découvre chez les personnages un accablement face à un combat qui reste indéfini: "résister" "rien à faire". Leurs forces semblent les abandonner: "Vladimir (accablé): C'est trop pour un seul homme." "je commence à le croire". [...]
[...] Commentaire composé Beckett, En attendant Godot: l'incipit Introduction: La pièce En attendant Godot a été publiée en 1948 par un auteur irlandais, Samuel Beckett et met en scène deux vagabonds, Vladimir et Estragon, arrêtés au bord d'une route. Cette pièce connaît un succès immédiat, bien que houleux, car elle déconcerte les spectateurs. Considérée comme une oeuvre clé de la littérature d'après guerre, elle donne naissance à une nouvelle écriture théâtrale. Nous étudierons l'incipit de la pièce, qui se révèle déroutant et nous présente des anti héros traduisnat le profond désespoir du dramaturge. [...]
[...] Le soir représente ici le moment de doute et d'angoisse. Le fossé, lui, rappelle que les personnages sont errants, n'ont pas de repères et vivent dans la terre, à même le sol. L'univers de cet extrait est envahi par la violence. On apprend d'ailleurs qu'Estragon a été battu. des clowns dans un univers clos L'univers dans lequel évoluent les personnages est clos, répétitif. Estragon essaie en effet d'enlever sa chaussure eu début et à la fin de l'extrait ("même poids qui l'entraîne vers le bas, la matérialité. [...]
[...] Godot, une force mystérieuse, un inconnu aux multiples interprétations et dont on sait dès le commencement qu'il ne viendra jamais. Lorsque l'on demanda à Beckett qui était Godot, il répondit: "SI je le savais, je l'aurais dit dans la pièce". influence du music-hall et du cinéma muet Les personnages miment le carctère absurde de leur existence. De multiples didascalies décrivent leurs gestes, leur démarche, leurs réactions décalées, les fdaisnat ressembler à des marionnetes et donnant une importance fondamentale au corps. langage destructuré et épuré Le texte est essentiellement constitué de phrases courtes, de phrases nominales, d'impératifs . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture