Commentaire composé du chapitre 55 de Gargantua, de François Rabelais. Dans cet apologue, centré sur le thème de l'utopie, Rabelais décrit la vie des Thélémites.
[...] Il y a également des activités de plein air telles que la chasse (activité aristocratique). On retrouve donc ici une éducation humaniste qui permet d'éduquer à la fois le corps et l'esprit. b. Une profession de foi optimiste François Rabelais pense que, instinctivement, l'homme ira vers la vertu et l'honneur s'il est libre, il pense que sa nature n'est pas mauvaise. Si l'enfant devient mauvais, c'est à cause des contraintes absurdes. c. Une utopie et ses limites On remarque que les personnes qui vivent dans cette abbaye ne sont pas choisies au hasard, les gens libres, bien nés et bien éduqués il s'agit donc de personnes pour la plupart aisées puisqu'elles sont libérées de la contrainte de devoir travailler quotidiennement, ils mènent une vie d'oisiveté. [...]
[...] Une réussite éclatante L'auteur fait des accumulations si vaillants, si hardis, si adroits pour montrer la réussite de cette abbaye. Il y a également un parallélisme de construction qui va dans ce sens : Jamais on ne vit chevaliers si . si . si Jamais on ne vit dames si . si . si On observe également un vocabulaire mélioratif : si jolies de belles haquenées . et une litote lorsqu'il dit que tout le monde savaient lire et écrire. II. La clé de cette réussite : la liberté a. [...]
[...] Néanmoins, garçons et filles ont des activités différentes. III. Une utopie humaniste a. Un idéal humaniste Plutôt qu'un couvent, c'est une école. Les gens viennent recevoir une éducation, et apprennent à lire, écrire (ce qui à l'époque était réservé à une élite, de plus la lecture permet l'autonomie et le développement de la réflexion, c'est la base de l'éducation humaniste), les langues telles que le latin, grec, italien, hébreu, français et espagnol, la musique . Les hommes sont formés à l'art de la guerre et les femmes aux aiguilles afin de pouvoir diriger leur maison. [...]
[...] François Rabelais nous montre en action la vie des Thélémites. Il nous décrit leurs activités, ceux à quoi ils occupent leur vie. L'auteur utilise l'imparfait pour la description et l'habitude, mais aussi le passé simple pour les actions successives, pour ce qui est plus ponctuel. On observe cependant un problème temporel : l'abbaye vient juste d'être fondée mais Rabelais dit que les Thélémites sont heureux jusqu'à la fin de leur vie. b. Une thèse : un modèle François Rabelais prône la liberté, il s'agit donc ici d'un texte argumentatif. [...]
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