Jean Pic de la Mirandole, De L'Etre et de l'Un, Chapitre 10

Résumé du document

Commentaire composé d'un extrait du chapitre 10 de l'ouvrage « De L'Etre et de l'Un », de Jean Pic de la Mirandole.

Extraits

[...] De plus, on peut également remarquer que selon Pic de la Mirandole, à la ligne 12 et 14, les trois éléments qui peuvent aider l'homme à aller vers le monde spirituel sont l'unité, la vérité et la bonté par la possession intérieure de l'unité, de la vérité et de la bonté Ensuite, de la ligne 30 à 43, on retrouve cette dualité car, selon l'auteur, si on laisse l'homme vivre selon ses instincts alors on va à la perte et à la disparition de l'homme lui-même. L'homme doit donc avoir un sens moral, car la raison est une chose positive pour l'homme mais le savoir doit toujours être respecté et observé au regard de la religion. La dualité de l'homme repose donc sur l'aspiration entre le bien et le mal. [...]

[...] De L'Etre et de l'Un Jean Pic de la Mirandole Introduction : De l'Etre et de l'Un de Jean Pic de la Mirandole est paru pour la première fois en 1496. Jean Pic de la Mirandole était un philosophe et théologien humaniste italien de la renaissance, d'inspiration néoplatonicienne. Il se forma à l'université de Bologne et maîtrisa de nombreuses langues parmi lesquelles l'hébreu et l'araméen. Il s'était proposé, à vingt quatre ans, de réunir à ses frais, à Rome, un concile privé au cours duquel il aurait soutenu, en présence du pape et des théologiens vivants, ses neuf cents thèses de 1486, Conclusion es philosophicae cabalisticae et theologicae. [...]

[...] II- Critique de la nature humaine : Comme on l'a dit précédemment, Pic de la Mirandole met en évidence la dualité de l'homme dans son exposé. Il énumère les défauts de l'homme qui agissent dans le sens de la destruction de l'homme lui- même. Les défauts, selon l'auteur, qui conduisent l'homme à sa perte sont l'ambition, la fange, les ténèbres des plaisirs mais aussi l'avarice l'ambition altère la paix unifiante - La cupidité furieuse, autant dire l'avarice, nous prive du bien Tous ces défauts relèvent de l'abstraction et sont définis avec des termes concrets qui touchent au domaine physique tire hors d'elle l'âme qu'elle s'attache puis la traîne, comme lacérée, ça et là pour la déchirer Tous les défauts majeurs de l'homme sont donc montré du doigt à travers des procédés stylistiques qui présentent et énumèrent clairement les trois maux qui sont présent dans toutes les sociétés humaines et qui constitue un danger : le goût du pouvoir, la folie des sens et la puissance de l'argent voilà les trois excès, l'orgueil de la vie, la concupiscence de la chair et celle des yeux Pic de la Mirandole critique donc la nature humaine, attiré par le bien mais aussi par le désir charnel, le vice et la débauche. [...]

[...] La structure de pensée est donc très bien construite, elle part d'un point et arrive à un autre. Ce texte s'inscrit aussi dans l'idéal humaniste car Pic de la Mirandole met la condition de l'homme en relation avec dieu systématiquement ce qui est typique du mouvement humaniste. En effet, tous les humanistes se réfèrent à Dieu étranger sur la terre comme un pèlerin, approchera la félicité, délaissant les soins d'ici bas, d'autant plus qu'il se lèvera et se transportera ardemment vers Dieu De plus, le fait que pic de la Mirandole défende la thèse que tout savoir ne doit pas conduire à un homme orgueilleux donc de se libérer de la tutelle de Dieu mais inversement, c'est-à-dire que l'homme cultivé et érudit doit continuer à respecter Dieu. [...]

[...] En 1491, il rédige De l'Etre et de l'Un, texte adressé à un ami sur la question des rapports entre l'Etre et l'Un. Pic y défend l'identité de ces deux notions, et l'accord de Platon et d'Aristote sur cette question. Il étudia également le kabbale et s'efforça de commenter la Bible. Pic de la Mirandole incarne à la perfection l'idéal humaniste. Nous allons étudier plus précisément un extrait du chapitre 10 de l'Etre et de l'Un. [...]