Commentaire composé d'un extrait des Essais de Montaigne, intitulé : "Voulons-nous être aimés de nos enfants ?". Dans cet extrait, Montaigne va exposer son point de vue sur l'éducation des enfants. Il est totalement en rupture avec les valeurs de l'époque et propose une éducation humaniste.
[...] Eduquer un enfant, ce n'est pas de remplir un sac, c'est allumer un feu Mieux vaut une tête bien faite, qu tête bien pleine Conclusion : On voit bien ici l'idéal humaniste qui marque un tournant dans la façon de concevoir l'homme et l'enfant. De plus, de tempérament modeste et suspicieux, il impose ici ses idées, et est catégorique et polémique. On voit ceci, qu'il s'engage clairement et on peut par là remarquer que l'humanisme est aussi non seulement un mouvement culturel et intellectuel qui s'engage dans un combat. On peut donc voir que l'humanisme est une foi profonde. Néanmoins, Montaigne conserve quelques préjugés de l'époque, comme pour les femmes par exemple. L'homme est une valeur noble imprégné du paysage de leurs époques. [...]
[...] Dans le chapitre Montaigne va exposer son point de vue sur l'éducation des enfants. Il est totalement en rupture avec les valeurs de l'époque et propose une éducation humaniste. I/Rupture avec les valeurs de l'époque Le statut de l'enfant à l'époque Le mœurs de l'époque étaient très durs pour les enfants. Le châtiment corporel est habituel à l'époque. De plus, on observe une grande inégalité entre les filles et les garçons. On dit que (l.4) présente cette façon d'éducation comme normal courante et la sienne comme innovante et inhabituel. [...]
[...] L'emploi de ce ton montre à quel point ce statut de l'enfant est ancré, accepté par tous. Il montre à quel point sa méthode est une rupture avec l'époque. Le texte commence par je condamne tout acte» ce qui montre que l'auteur refuse tout compromis. (l.11) par l'emploi du tout généralise toutes pratiques à ‘encontre de sa méthode. Je sais qu'elle est juste et naturelle verbe savoir très rarement utilisé chez Montaigne qui partout affirme son ignorance, il est sceptique. Montaigne n'a pas de certitude. [...]
[...] On retrouve l'idée qu'il y a de la bonté dans l'être humain ; idée qui s'oppose à la théorie sur le péché originel. A cette époque, pour éduquer un enfant, on sait appuyer sur les dires de St-Augustin. C'est un pilier de la religion chrétienne. La preuve que l'homme est mauvais, il suffit de regarder un enfant, égoïsme fondamental et égoïsme, nature humaine pervertit. Cette théorie sur le péché originel qui a dominé l'Occident grâce à St-Augustin est remise en question par l'humanisme. Cette foi en l'être humain vient de l'humanisme. [...]
[...] La violence donne des hommes mauvais. Le vice de l'être humain provient selon lui d'une réaction à la violence qu'il a pu subir. Le rôle central de l'éducation Selon Montaigne, on peut sculpter l'être humain, lui donner une belle forme. (l.1). il prend pour exemple la seconde génération humaniste (en l'occurrence lui). Il oppose la violence et l'éducation alors qu'à l'époque les deux faisaient la paire grâce à un parallélisme de construction. Montaigne attache une importance à réfléchir par sois-même sur la façon d'éduquer. [...]
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