Commentaire composé d'un extrait de "La duchesse de Langeais" de Balzac. La duchesse de Langeais est un roman qui s'inscrit dans la Comédie humaine dans laquelle Balzac s'intéresse non seulement à l'âme humaine mais aussi aux différentes facettes de la société : ici il traite en particulier de la décadence de l'aristocratie parisienne de 1830. L'intrigue est simple : un homme, Monsieur de Montriveau, tombe amoureux d'une femme frivole, la duchesse, et, quand il prend conscience qu'elle se joue de lui, il rompt. Dans l'extrait, la duchesse s'est donc faite enlever par les hommes de Montriveau et elle a très peur car elle ne sait à quoi s'attendre. Le général ne lui veut aucun mal mais souhaite seulement lui dire c'est quatre vérités, avant la rupture.
[...] vous avez entassé tous les forfaits de la faiblesse contre une force innocente ; vous avez apprivoisé votre patient pour en mieux dévorer le cœur ; vous l'avez appâté de caresses ; vous n'en avez omis aucune de celles qui pouvaient lui faire supposer, rêver, désirer les délices de l'amour. Vous lui avez demandé milles sacrifices pour les refuser tous. Vous lui avez bien fait voir la mémoire avant de lui crever les yeux. Admirable courage ! De telles infamies sont un luxe que ne comprennent pas ces bourgeoises desquelles vous vous moquez. Elles savent donner et pardonner ; elles savent aimer et souffrir. [...]
[...] CONCLUSION La scène est donc un réquisitoire fort et blessant que fait le général à la duchesse, mais d'un autre côté cela est pour son bien, pour qu'elle se rende compte des malheurs qu'elle a causé et qu'elle s'en repentisse. De plus, l'extrait est sur deux niveau : l'histoire particulière de la duchesse de Langeais et du général de Montriveau d'un côté ; et de l'autre, la satire sociale. Cette double fonction caractérise Balzac dans toute la Comédie humaine : analyse psychologique/analyse sociologique. [...]
[...] De plus deux termes sont en opposition dans cette phrase celle de la faiblesse et de la force innocente Les métaphores et les antithèses ne manquent pas pour dénoncer la méchanceté et l'égoïsme de cette femme. (ligne 19) pour rencontrer la perfection dans l'ignoble, il faut une belle éducation». A ce moment du livre, il y a un inversement de situation : pour la première fois le général domine. B la souffrance du général Le général a souffert de cette supercherie : la duchesse a jouer avec lui, l'a manipulé. En lui adressant ses reproches, on ressent cette douleur qui lui a dévorer le cœur En effet, le général utilise un ton cynique lorsqu'il parle. [...]
[...] Chapitre La duchesse de Langeais, Balzac. Le réquisitoire de la duchesse. INTRODUCTION : La duchesse de Langeais est un roman qui s'inscrit dans la Comédie humaine dans laquelle Balzac s'intéresse non seulement à l'âme humaine mais aussi aux différentes facettes de la société : ici il traite en particulier de la décadence de l'aristocratie parisienne de 1830. L'intrigue est simple : un homme, Monsieur de Montriveau, tombe amoureux d'une femme frivole, la duchesse, et, quand il prend conscience qu'elle se joue de lui, il rompt. [...]
[...] Pour tomber au-dessous de tout, il fallait être au-dessus de tout. Je vous dis mal ce que je pense, je souffre encore trop des blessures que vous m'avez faites ; mais ne croyez pas que je me plaigne ! Non. Mes paroles ne sont l'expression d'aucune espérance personnelle, et ne contiennent aucune amertume. Sachez-le bien, madame, je vous pardonne, et ce pardon est assez entier pour que vous ne plaigniez point d'être venue le chercher malgré vous Seulement, vous pourriez abuser d'autres cœurs aussi enfants que l'est le mien, et je dois leur épargner des douleurs. [...]
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