Commentaire composé de la fable "Les deux Coqs" de Jean de la Fontaine. La fable met alors en scène deux coqs qui se livrent un combat pour une jeune poule. L'auteur illustre par son récit et par ces animaux le manque d'humilité dont peuvent faire preuve certains humains. A cette époque la fable est alors une des formes privilégiée d'écriture, car elle fait l'usage d'un style court et simple. Ici, la Fontaine plonge son lecteur dans un univers homérique. Le ton reste cependant satirique envers le manque d'humilité du vainqueur. C'est pourquoi nous nous intéresserons aux références littéraires utilisées dans ce texte. Puis nous analyserons la satire des deux coqs.
[...] Puis nous analyserons la satire des deux coqs. L'histoire des deux coqs est un sujet initialement raconté par Esope, écrivain grec du VI siècle avant J.-C, auquel on attribut souvent la paternité de la fable. Ce maître antique de l'écriture est une des références littéraires de Jean de La Fontaine, en effet il s'est inspiré de ses écrits pour de nombreuses fables. Ainsi dans le livre VII, nous pouvons remarquer que trois d'entre elles en sont directement inspirées, il y'a notamment la seconde fable c'est-à-dire le mal Marié, qui présente un homme perdu entre gentillesse et dureté pour sa femme qui se révèle orgueilleuse et invivable. [...]
[...] En effet les deux coqs sont représentés comme des héros, grâce notamment au registre épique, ils cherchent donc à surprendre et éblouir leur belle et la population. En revanche le registre burlesque permet de montrer l'orgueil de ces deux personnages et permet aussi à l'auteur d'en faire la satire. Donc une fois de plus sous le masque animalier, Jean de la Fontaine s'amuse à rappeler aux grands seigneurs, de ne pas être avide de leurs privilèges et en abusés pour attirer l'attention, car la fortune n'est jamais acquise. [...]
[...] Il est également mis en valeur grâce au rejet fait sur cet alexandrin, à la sorti du combat les deux coqs n'ont plus le même statut. L'un a gagné est devient le leader, l'autre a perdu et n'a plus qu'a battre en retraite. Plus loin le champs lexical de la guerre continue : défaite (vers haine courage (vers s'armait rage vainqueur (vers chanter sa victoire (vers gloire (vers périt (vers rival (vers ces coups (vers perte (vers 30) et enfin bataille (vers 32). [...]
[...] L'auteur : Jean de La Fontaine est un poète, moraliste, dramaturge, librettiste et romancier français du 17°siècle. Fils d'un maître des Eaux et Forêts et Capitaine des Chasses, il reprendra cette charge peu après ses études de droit, où il décroche un diplôme d'avocat, au parlement de Paris. Cependant, ce travail ne lui convient pas, bien qu'il s'y attarde de son mieux. C'est pour cette raison que plus tard il vendra l'intégralité de sa charge. Jean de la Fontaine fût pour un temps au service de Nicolas Fouquet avec lequel il se lie par contrat, une trentaine de poèmes seront ainsi dédiés au surintendant du roi, parmi lesquels on peut citer notamment Le Songe de Vaux. [...]
[...] Le vainqueur du combat manque d'humilité. La vaincu lui se cache et devient jaloux jusqu'à en devenir ridicule, Il aiguisait son bec contre les vents (vers 16 et 17). Nous remarquons également un parallélisme entre le début de la fable et la fin lorsque les rôles s'échangent, le vainqueur devient le malchanceux et la vaincu devient le bienheureux. Ainsi, La Fontaine par le biais du masque animalier fait la satire des humains qui se révèlent bien trop orgueilleux après une quelconque réussite. [...]
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