Le XVIIIème siècle est la période de l'histoire où en France notamment les pensées se mettent à évoluer, à prendre conscience de leur oppression. Ce nouveau courant de pensée sont Les Lumières. Ce courant de pensée veut développer l'exercice de la raison, combattre l'intolérance, les préjugés, les superstitions ; défendre des valeurs telles que la liberté et l'égalité et pour finir diffuser les connaissances des sciences et des techniques. Ce mouvement a pour grandes figures Montesquieu, Rousseau, Diderot, Beaumarchais et Voltaire. Ce dernier né le 21 novembre 1694 à Paris et décèdera le 30 mai 1778. Son vrai nom est François Maries Arouet, il est le troisième enfant d'une famille dont le père est receveur à la Cour des Comptes. Ses écrits satiriques sur les amours incestueux du Régent font scandale. Ce mélange d'insolence et d'inconscience lui vaudront d'être emprisonné onze mois à la Bastille (mai 1717 à avril 1718). (...)
[...] Mais Voltaire se démarque puisqu'il prend une forme bien plus difficile à faire. En effet il choisit la versification. On peut remarquer que son poème se constitue de 30 vers, ayant chacun 12 syllabes, donc écrit en alexandrin. Ses rimes sont plates vers 1-2 déplorable - effroyable Le suffixe able signifie avoir la capacité de mais également avoir une sonorité en able est négative, comme on peut le constater avec le sens des mots. Une grande partie des rimes sont féminins et d'autres mais en moins grand nombre qui sont masculines. [...]
[...] On peut également voir qu'une rime sur deux est frappante comme par exemple vers 7-8 entassés - dispersés où l'on peut même voir un jeu d'opposition, puisque entasser quelque chose revient à en faire un tas et disperser quelque chose revient à l ‘éparpiller partout. On pourrait dire, que ce poème est une pièce de théâtre ressemblante à celles de Racine. On peut voir que c'est également un monologue où des questions sont posées et ne trouvent pas de réponses, ce sont des questions de rhétoriques. On peut également remarquer la présence de phrases, de formes canoniques. [...]
[...] En effet l'auteur et en l'occurrence ici Voltaire, déstructure entièrement la phrase voulant ainsi interpeller le lecteur. Il se le permet vu qu'il utilise la versification et en effet, avec cela, on peut s'accorder des manières syntaxiques que l'on ne pourrait pas se permettre en prose. Après avoir vu la forme du texte et donc du poème, nous comprenons déjà mieux, la relation entre la forme et le contenu. [...]
[...] Voltaire met donc la terre au rang d'animal, à la façon dont elle traite l'Homme, c'est-à-dire, sans aucune pitié. Au vers 13, il nous fait comprendre une fois de plus d la situation. En effet lorsque l'on voit aux cris demi formés l'action se passe tellement vite que les personnes n'ont pratiquement pas le temps de prendre conscience et de pouvoir crier pour tenter de se faire entendre et donc de se faire secourir. Au vers suivant, l'auteur fait une métaphore. [...]
[...] Il tente de leur montrer la vérité, la vérité qu'ils cachent. En effet, au vers 23 est écrit Lisbonne est abîmée référant aux abîmes et donc que Lisbonne est tombé sous la violence de la terre. A ce vers on peu remarquer un chiasme, puisque la construction est croisée. En effet on peut voir dans la première partie du vers le nom propre et ensuite le verbe, alors que dans la seconde partie c'est l'inverse, d'abord le verbe et ensuite le nom propre. [...]
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