Commentaire composé d'un extrait du chapitre 7 de l'oeuvre « Le livre de ma mère », de Albert Cohen. L'extrait correspond au chant d'amour d'un fils pour sa mère. Sur quels personnages cette autobiographie et-elle centrée ?
[...] D'une part, on retrouve le narrateur adulte, qui revoit des choses, des souvenirs, et qui dans un même temps prend du recul avec ces évènements. »Ordre du mérite domestique : c'est l'adulte qui le dit. Cela met une petite touche d'humour. D'autre part, on retrouve le narrateur enfant, qui parle des bricoles d'argent(ligne qui étaient pour lui un trésor. Tout se passe par le regard de l'adulte Grâce à son regard et à l'anaphore je la revois on a l'impression qu'on va être dans de l'ironie. [...]
[...] Il était jaloux en quelques sorte. C'était un intrus dans sa relation avec sa mère. Mais sa maman, modeste, prend le médecin pour quelqu'un d'éminent. Elle se sent valorisée par lui, vivifiée(ligne 17) L'auteur nous fait percevoir sa mère toute émoustillée face à un médecin qui comprend que les visites alimentent les seules formes de vie sociales de la mère. A la ligne 18, on voit que le seul moment de ces visites constitué pour la maman une valorisation, et lui enlever en quelques instants la lèpre de son isolement ( ligne 19.) ) Cela nous confirme bien l'exclusion sociale de la mère. [...]
[...] Il s'agit ici d'un hommage, où il s'adresse directement à sa mère : ligne1 »Maman de mon enfance ; ligne 8 maman ; ligne 10 Maman de la haut vois-tu ton petit garçon obéissant de 10 ans ? . Sa mère étant morte, on retrouve les caractéristiques de l'apostrophe. Sa mère est à la fois présente et absente. Il y a un deuil encore présent. On a l'impression d'une nostalgie, d'une régression infantile. Il y a une pérennité a travers les années. [...]
[...] Parallèlement, il y a des antiphrases : pif majestueux génialement On baigne donc dans un registre antithétique. Il y a des adjectifs mélioratifs alors que le substantif est dévalorisé. Cette scène est donc perçue de deux manières : l'admiration et la ridiculisation ( le mépris du médecin ) CONCLUSION Dans Le Livre de ma mère, Albert Cohen ravive le souvenir de son enfance, en se remémorant saveurs, des odeurs des sons qui l'ont marqué. Cette autobiographie est donc centrée sur sa mère décédée, qu'il fait revivre à travers son autobiographie. [...]
[...] Cela est notamment appuyé par l'anaphore des " jamais plus On passe alors dans un registre lyrique et élégiaque ( chagrins . Ces jamais plus ont une connotation tragique. D'autre part, cet hommage est rendu de manière spéciale car on a l'impression d'entendre des incantations. Ligne 8 Ö : il s'agit d'un O lyrique. On a un rythme incantatoire renforcé par des phrases nominales. C'est un récit nostalgique et itératif. On a une absence de verbes qui suggère un aspect intemporel. Il nous raconte son bonheur à travers l'environnement qui l'entoure, avec les meubles(armoire, table . clés . [...]
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