[...] Mais des indices nous montrent que Candide ne trouve à cette situation rien d'anormal : il compte les morts sans être choqué. L'expression « le tout » 1.9 déshumanise ces individus qui sont réduits à un simple nombre. Candide est désinvolte, il donne l'impression de ne pas réaliser la réalité de ce qu'il voit. Ceux qui meurent sont des « coquins », des êtres peu recommandables, qui « infectaient » le meilleur des mondes. Nous avons ici une métaphore dévalorisante puisque ces êtres n'étaient qu'une « maladie ».
Leur destruction est donc justifiée pour Candide qui suit la théorie de « l'harmonie préétablie » de Leibniz : le mal est nécessaire pour que le bien advienne. Ainsi leur mort permet de purifier le meilleur des mondes. (...)
[...] Contexte narratif: Candide, chassé du paradis terrestre, s'est fait enrôl4- dans l'armée bulgare. Dans cet extrait, il se retrouve sur un champ de bataille où s'opposent Abares et Bulgares. Intérêt du texte: le décalage entre ce qui est vu par Candide avec les yeux de l'optimisme et la réalité de la guerre dénoncée par l'ironie / LES DIFFERENTES IMAGES DE LA GUERRE DU POINT DE VUE DE CANDIDE. premier paragraphe : un spectacle esthétique et justifié . présentation valorisante de la guerre (lignes là qui n'évoque pas de suite la violence. [...]
[...] Pour Candide, il s'agit donc du plus beau spectacle au monde. A cette beauté visuelle s'ajoute une beauté auditive': l'accord des quatre instruments de musique forme une« harmonie» la violence apparaît tout de même par l'évocation des moyens de destruction ( canons, mousqueterie, baïonnette) et par le compte approximatif du nombre de morts par Candide ( approximation visible 1.5 à peu près» environ» quelques» et 1.9 le tout pouvait . Mais des indices nous montrent que Candide ne trouve à cette situation rien d'anormal: il compte les morts sans être choqué. [...]
[...] Candide est désinvolte, il donne l'impression de ne pas réaliser la réalité de ce qu'il voit. Ceux qui meurent sont des «coquins des êtres peu recommandables, qui« infectaient» le meilleur des mondes. Nous avons ici une métaphore dévalorisante puisque ces êtres n'étaient qu'une« maladie Leur destruction est donc justifiée pour Candide qui suit la théorie de «l'harmonie préétablie» de Leibniz: le mal est nécessaire pour que le bien advienne. Ainsi leur mort permet de purifier le meilleur des mondes. Il prend la situation de manière très naïve: il parle des morts avec des. [...]
[...] Ainsi pour Candide, baïonnette est une raison suffisante de la mort . ( 1.8 Leur mort est normale, justifiée vu qu'il y a une cause (la baïonnette) ~ vision très «théorique» de la guerre. Elle se justifie grâce aux théories que Pangloss lui a apprises, il n'y a pas d'effet sans cause» et «harmonie préétablie du monde La naïveté du héros ,ressort puisque tout est vu par des euphémismes. Nous avons dans ce 1er paragraphe une vision très positive de la guerre, son côté« héroïque la découverte des horreurs de la guerre Après avoir vu son côté« héroïque Candide découvre le côté« boucherie» de la guerre . [...]
[...] Cette fois-ci, dans les 2ème et 3ème paragraphes, Candide ne trouve aucune justification ni explication. Il ne trouve d'autre solution que la fuite. Cette attitude nous montre la perte progressive de ses illusions: au début, on est toujours dans le meilleur des mondes, à la fin de ce texte il ne peut pas justifier cette boucherie Le narrateur commence à fournir à Candide des éléments qui lui permettront de remettre en cause l'optimisme, la guerre se révélant être un démenti absolu à l'idée que tout est pour le mieux. [...]
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