A l'attention des futurs bacheliers, ce document de 3 pages est un commentaire précis et complet de la Préface de "Bérénice", de la ligne 52 à 82. Document de 1000 mots idéal pour les révisions du bac de français et réalisé sous la forme d'un plan détaillé.
[...] Toute l'action se trouve dans l'hésitation de Bérénice quant à son (éventuel) départ Un dialogue avec le public Cette préface a été écrite à la suite de représentations de la pièce. A la suite de ces représentations, cette pièce fut critiquée par quelques détracteurs qui affublent Racine de (champ lexical des accusations): - génie faible - non respect des règles - peu d'invention - simplicité Racine mis au courant et informé de ces accusations se défend à travers un texte engagé et argumenté : prépondérance du je Il répond aux accusations des critiques par de nombreux arguments (champ lexical des arguments de Racine) : - faire quelque chose de rien - action simple - violence sans passions - beauté et sentiments - élégance de l'expression - plaire - toucher Il dresse ainsi un portrait élogieux de sa pièce en espérant à l'appui de ces arguments pour convaincre le public auquel il s'adresse. [...]
[...] Mais, à la demande de Mme de Maintenon, il écrit encore pour les élèves de Saint-Cyr les tragédies bibliques Esther (1689) et Athalie (1691). Le théâtre de Racine peint la passion comme une force fatale, qui détruit celui qui en est possédé. Réalisant l'idéal de la tragédie classique, il présente une action simple, claire, dont les péripéties naissent de la passion même des personnages. Racine a aussi écrit une comédie, les Plaideurs (1668), spirituelle critique des mœurs judiciaires. [...]
[...] Orphelin, il est recueilli par les religieuses de Port-Royal, où il reçoit une éducation janséniste. Après avoir tenté de concilier ses aspirations littéraires avec la carrière ecclésiastique, il se consacre au théâtre. Il faut jouer la Thébaïde (1664), puis Alexandre le Grand (1665), mais c'est le succès de la tragédie Andromaque (1667) qui assure sa réputation. Il donne ensuite Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie en Aulide (1691), Phèdre (1677). Nommé historiographe du roi, réconcilié avec les jansénistes, il renonce alors au théâtre. [...]
[...] Pour être vraisemblable, la pièce ne doit pas présenter une aventure extraordinaire, et à peine croyable ; l'enchaînement des actions doit d'autre part peut relever d'une cohérence rigoureuse. Il y a une réaction contre les excès du théâtre baroque du début du XVII siècle qui accumulait les péripéties et les coups de théâtre. L'idéal à atteindre pour les théoriciens classiques, celui de la vraisemblance maximale, produirait l'effet suivant : le spectateur aurait le sentiment, non pas d'être au théâtre mais de voir une action devant ses yeux. [...]
[...] Dans la préface de Bérénice, Racine, qui défend sa pièce, use à plusieurs reprises de termes de simple ou simplicité pour définir l'originalité de cette tragédie. Dans Bérénice, la simplicité associée au naturel est la qualité que l'art atteint lorsqu'il a si parfaitement intégré que les règles que l'effet produit est celui de l'évidence. Bérénice paraît s'être joué des exigences de la dramaturgie classique, loin de brider la matière tragique, elles ne paraissent exister que pour la mettre en valeur. Bérénice = ligne dramatique épurée au maximum. Biographie et bibliographie de Racine : La Ferté-Milon 1639 Paris 1699, poète tragique français. [...]
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