Commentaire composé du chapitre "Gorge coupée" extrait de L'âge d'homme de Michel Leiris. Comment l'auteur dépasse-t'il le stade de l'autobiographie (qui se contente de raconter) pour mettre en valeur un épisode traumatisant qui a marqué sa personnalité ?
[...] D'abord, l'attitude des parents cette attitude se montre d'abord car ils souhaitent cacher à l'enfant ce qu'il va se passer. Le lecteur pense évidemment que c'était pour le ménager. Mais l'auteur ajoute ligne 6 cirque contraste entre la véritable destination = douleur et le prétexte = joie : important car impression de duperie décuplée. nous sommes frappé ici par l'absence de tendresse et de véritable anxiété dans l'attitude des parents. Il est évident que des années après Michel Leiris choisit soigneusement ses mots. [...]
[...] C'est un terme fort mais pas violent. Or, à la ligne précédende il est question du cri d'une bête qu'on éventre la nous sommes dans la violence. Cette bête c'est son fils. Plus loin à la ligne 23, l'auteur nous dit que sa mère est complètement désorienté lorsque 24 h après son fils ne parle tj pas. La encore faiblesse du terme désorienté qui se rapporte plutôt au domaine intellectuelle qu'au domaine affectif. Même remarque à la ligne 23 à la même ligne pour l'hypothèse envisagé par la mère muet cette hypothèse décalé trop rationnel. [...]
[...] Le père fait parti de l'ensemble des parents mais rien sur lui seul. Tout est fait comme si ds années après l'auteur voulait montrer qu'il a été trahit par ses parents sur tous les plans. Clarté du souvenir dans les personnages évoqués : le médecin et le chirurgien : ces deux personnages apparaissent comme deux complices d'une mauvaise action le médecin est le traitre l'assistant du bourreau qui profite de la confiance qu'on lui fait confère ligne 15 me prenant sur ses genoux faire la cuisine : univers de douceur, univers maternel. [...]
[...] Ligne 23 tout ce que je me rappel on voit dc clairement que Michel Leiris est particulièrement attentif au rôle joué par sa mémoire en cette occasion. Pour lui, elle est le signe et le révélateur de l'impact de cette épisode sur sa personnalité. Il a voulu préparer son lecteur à ce qui va suivre en essayant de lui montrer pourquoi cette épisode a été déterminant et il n'est pas anodin que le deuxième paragraphe se termine dans le sang et dans cette image. [...]
[...] Il le dit très clairement ligne 33 à 36 avec des tournures restrictives, le monde n'est que je ne suis que sur terre que toute sa vision du monde est dominé par des notions négatives fondé sur le mensonge par exemple : on note un champ lexical du mensonge, fallacieuse, leurre, me dorée la pilule quatrième remarque : outre l'obsession de la l'état d'esprit de l'auteur se caractérise par l'obsession de la mort, on note en particulier aux lignes 35 et 36 une sorte d'envolé lyrique au rythme ternaire chair à médecin, chair à canon, chair à cercueil (médecin = maladie = mort, canon = guerre, confère époque 39, cercueil = mort) à noté aussi le terme très cru à la dernière ligne qui confirme la résonance animal que l'on trouve dj dans chair. Michel Leiris est tout à fait limpide dans l'expression de ses intentions lorsqu'il écrit à la ligne 33 toute ma représentation de la vie en est resté marqué : il donne la la clé de sa conception de l'autobiographie. Conclusion : C'est donc, un aspect bien particulier de l'autobiographie que nous avons rencontré ici, une autobiographie introspective qui fait remonté à la conscience des souvenirs choc pour en montré l'importance déterminante sur l'individu. [...]
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