Le poète a parfois été comparé à Orphée. Ce personnage mythologique, avec sa lyre, faisait vivre le monde avec lui, et son chant a tellement plu aux dieux qu'ils lui ont donné la possibilité de faire revivre celle qu'il aimait, Eurydice, et de tenter de la ramener du monde des morts.
Cette histoire évoque celle de Ronsard avec Marie, la jeune fille à qui' il adresse le poème Comme on voit sur la branche dans le recueil du Second livre des Amours. Ce sonnet lyrique est adressé à cette jeune fille morte, et Ronsard y exprime ses sentiments éternels pour elle grâce à la comparaison filée de la rose (...)
[...] Le poème un texte pathétique disant que l'amour demeure malgré la mort. Tout d'abord, le sonnet nous révèle / dévoile I témoigne de la fragilité menacée de la compagne de Ronsard. Une rose, c'est aussi ce qui fane vite, qui s'effeuille en très peu de temps. Au vers nous voyons deux climats antithétiques agresser la jeune fleur : pluie d'un côté, ardeur de l'autre, la rose est battue languissante La faiblesse de Marie est ainsi évoquée, mais on ne peut dire précisément pourquoi elle est fragilisée : a-t-elle connu des épreuves physiques, mentales, sentimentales représentées par ces orages et cette sécheresses excessive ? [...]
[...] Ronsard Comme on voit sur la branche Le poète a parfois été comparé à Orphée. Ce personnage mythologique, avec sa lyre, faisait vivre le monde avec lui, et son chant a tellement plu aux dieux qu'i1s lui ont donné la possibilité de faire revivre celle qu'il aimait, Eurydice, et de tenter de la ramener du monde des morts. Cette histoire évoque celle de Ronsard avec Marie, la jeune fille à qui' il adresse le poème Comme on voit sur la branche dans le recueil du Second livre des Amours Ce sonnet lyrique est adressé à cette jeune fille morte, et Ronsard y exprime ses sentiments éternels pour elle grâce à la comparaison filée de la rose. [...]
[...] Peut-être même veut-il lui donner à boire, comme si elle vivait encore vraiment. Ainsi, nous avons pu voir que ce poème évoquait un amour et sa perte, une souffrance mais aussi beaucoup d'espoir. Même si Ronsard n'a pas ressuscité Marie par ses vers, au moins lui t-il offert ce cadeau précieux : un poème sur elle, qu'on lit et qu'on médite plus de quatre siècles après. [...]
[...] Tout le poème est au présent de description, mais soudain, nous avons l'emploi des temps du passé, t'a tuée au passé composé, et honoraient à l'imparfait. Cela montre que la jeune fille a disparu, qu'elle fait partie du passé. La déesse du destin, la Parque, a coupé le fil de sa vie fragile. Dès lors, le poète se souvient d'elle et la pleure. Le sentiment de la douleur est là, avec le pléonasme mes larmes et mes pleurs qui insiste sur le chagrin ressenti. [...]
[...] comme si elle pouvait encore l'entendre. Il fait un vœu de vie éternelle pour Marie. L'antithèse vif et mort est vaincue, il ne reste plus que la vie, car la bien-aimée, morte ou vive, reste à jamais un bouquet de roses qui ne faneront plus. Enfin / Pour finir, les offrandes du poète sont symboliques : un panier plein de fleurs pour une fille en fleur, pour honorer sa mémoire; et un vase plein de lait qui évoque un aspect maternel, doux, enfantin. [...]
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