La comédie cornélienne, fiche de littérature de 6 pages
Dans les années 1630 ; le débat portait sur la comédie : La comédie était ?elle un genre noble à travers lequel on pouvait transmettre des idées, des valeurs ? ou était-ce un genre bas tout juste bon à amuser le peuple ?
I. la comédie, un genre infâme
II. la comédie, un genre fixe
III. la comédie, du genre au registre
[...] Il mêle le comique au sérieux, le réalisme et la fantaisie, le verbe, la musique et le geste : spectacle total qui efface les frontières et les règles classiques.(influence de diderot) pour étudier beaumarchais, il faut bien connaître Molière et comprendre tous les apports de Molière au théâtre, afin de pouvoir situer ce qui relève de l'héritage de molière et ce qui relève de l'apport de beaumarchais au genre de la comédie. III. la comédie, du genre au registre Ne pas confondre le genre, (structurel), et le registre, (stylistique). Il y a trois grands genres : le théâtre, la poésie, et le roman. [...]
[...] Pour éveiller l'émotion de la salle pour qui il joue, le comédien doit user d'une véritable stratégie du pathétique et des larmes : visant la sensibilité du spectateur, il est appelé à calculer et à maîtriser les effets de la sienne propre. (en bref, pour être bon comédien, il ne suffit pas de se mettre dans la peau de son personnage et d'agir comme on le ferait dans la vie si on était confronté à la même situation. Au contraire, il s'agit bien de jouer et de doser son jeu. [...]
[...] Conclusion : le comique, un ressort La mutation esthétique : Corneille fait coexister des tendances diverses dans son écriture de comédie ; tout en semblant s'éloigner de la farce et du comique, trop grossiers, vers la tragédie, il utilise néanmoins des procédés comiques qui font de La Place royale une comédie à part entière. Son apport à la comédie serait sans doute : une plus grande finesse, un attachement plus grand à la société du XVIIème qui oscille entre la rudesse du moyen-age et la finesse de la préciosité, et en cela, il donne un titre de noblesse à la comédie ? [...]
[...] Selon Aristote, le théâtre est censé reproduire la spontanéité de la parole, mais quelle que soit la volonté de naturel, ce naturel est construit. Discours (en littérature) renvoie à la rhétorique et à l'éloquence judiciaire, politique ou épidiptique. De ce fait, le théâtre contient un agôn un conflit entre deux personnes qui représentent des visions opposées d'un enjeu ; ici , la notion en conflit est l'amour. Chacun défend son point de vue : tout théâtre est représentation d'une confrontation. [...]
[...] Influence d'une série de grands auteurs : Mairet, Rotrou, Jodelle, et Larivey La comédie se définit comme une tragédie inversée : elle se moque du tragique par la ruse, parodie son agôn et ses tirades rhétoriques, elle se donne surtout un but moral : la comédie donne à voir les hommes tels qu'ils sont pour mieux dénoncer des travers et chercher à modifier des comportements. C'est une œuvre de moraliste (mos-moris : les mœurs, celui qui rend compte des mœurs de son temps II. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture