L'enfance a une place essentielle dans les oeuvres autobiographiques, de Sarraute avec
[...] Pour conclure, l'on peut dire que le plus intéressant dans Sido est l'intensité de la représentation de la nature. Colette célébrant ainsi la nature. Colette célébrant ainsi la nature, elle ne manque pas d'y associer sa mère. Le lyrisme permet alors de célébrer son bonheur et la poésie est omniprésente dans le texte. Nous pouvons donc conclure que la nature et Sido lui ont permis de goûter aux délices simples de l'existence et peut- être rendre la mort plus douce. Une célébration donc capitale pour l'autobiographie de Colette. [...]
[...] La richesse de la nature est amplifiée par les énumérations de fruits et d'éléments naissant à l'aube l.12-13 : le premier oiseau etc Les images de paradis participent aussi à l'exaltation avec son champ lexical : grâce indicible révérais et connivence Pour finir, les sonorités du texte montrent aussi l'amour de Colette pour la nature avec une assonance l.7 ainsi qu'une allitération en l.20-21. Celle-ci semble avoir une capacité à s'approprier les secrets de la nature comme l'image du chien de chasse l.19 qui suggère l'idée d'une quête inaccessible aux hommes. La nature, dans sa richesse prodigue donc ses secrets à Colette, c'est pourquoi elle apparaît comme une figure maternelle personnifiée et nourricière. Dans un second temps, l'on peut constater que la nature est personnifiée. [...]
[...] D'autre part, l'humour est assez présent dans ce texte. En effet, cette promenade est vue par l'enfant comme une expédition : trois heures et demi et une conquête panier vide vers des terres ou encore l'expression vers qui a un caractère lointain et imprécis. Mais l'humour de la narratrice se détache de ces rêves comme l'atteste l'expression terres maraîchères De même, elle rit de l'objet de ses escapades vers les fraises, les cassis, et les groseilles Colette s'amuse aussi du jugement que portait sa mère sur elle : ma mère et mes portraits toujours d'accord l.16-17. [...]
[...] Ce souvenir de promenade est donc bien lié à Sidonie qui donne son titre au roman. L'expression ma mère l.14 au lieu de son prénom en atteste. Colette est aussi reconnaissante envers sa mère qui l'a laissé se lever à l'aube comme le montre l'expression ma mère me l'accordait »l.1 ou encore l'expression Ma mère me laissait partir l.14. L'amour que la mère porte à sa fille valorise Sidonie, l'image de beauté qu'elle lui renvoie est présente dans ses surnoms. [...]
[...] La variété des éléments naturels témoigne de la richesse de la nature allant du plus petit : fraises herbe au plus grand : les bois Les verbes de mouvement désignant le parcours de l'auteur : l.2-3 : Je m'en allais . vers des terres maraîchères laissent penser à un espace vaste et profond puisque Colette s'oriente vers le plus secret, les fruits la reprise de j'allais »l.8 sans lieu montre aussi un grand espace indéfini. La variété des mouvements montre les différents genres des reliefs et leur grandeur : »descendais l.7, partir l.14, courir l.15, décroître l.15, décrit un grand circuit l.22. D'autre part, la nature est célébrée. En effet, Colette, avec l'utilisation du registre lyrique lui rend hommage. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture