Synthèse d'un commentaire composé d'un passage de "Sido" ("Car j'aimais tant l'aube... cette gorgée imaginaire.") écrit par Colette (1873-1954).
[...] Éblouissement de Colette : J'aimais tant l'aube cet adverbe intensif traduit sa ferveur, de l'ordre de la merveille. Anaphore pas avant insiste sur le plaisir que lui donne la promenade. Elle est épanouie et cet extrait est le chant d'une enfant privilégié qui prend conscience de la chance de sa situation. II) Description du paradis terrestre L'éden avant le pêché originel, innocence totale Rousseauiste : L'éden avant le pêché originel, univers avant la chute, la faute et la culpabilité. Elle se compare à un chien et échappe aux contraintes de la civilisation : coté sauvage de Colette (ses cheveux non lissés). [...]
[...] Sa mère est idéalisée, elle lui donne confiance en elle, elle la rend plus belle qu'elle n'est en réalité. Cela traduit un certain narcissisme de l'auteur. Elle a la certitude d'être une enfant précieuse, que personne ne peut rien lui faire de mal, elle se sent supérieure aux autres enfants endormis. Tonalité lyrique, ferveur Sa mère lui offre la liberté, elle peut sortir se promener. Cela montre une éducation qui repose sur la confiance. Sa mère lui permet de s'épanouir. [...]
[...] Je n'ai jamais changé le même cœur, le même goût passionné pour tout ce qui respire à l'air libre, et loin de l'homme Sagesse, sérénité, équilibre du texte, anti-romantique Elle reste dans le réel, pas d'inquiétude métaphysique. Elle ne cherche pas un au-delà qu'elle n'a pas, elle poétise le réel qu'elle a sous les yeux (animiste). Conclusion : Triple accord entre la mère, la nature et elle-même. Aucune théorie : Colette n'a aucune envie de théoriser le genre autobiographique. C'est juste pour raviver ses souvenirs. Aucun reniement de ce qu'elle fut. [...]
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