Explication semi-rédigée du passage « J'aimais tant l'aube, déjà, que ma mère me l'accordait en récompense », tiré du livre Sido écrit par Colette en 1929. Etude, en trois parties sous forme de tirets comportant une introduction et une conclusion, sur la relation que Colette entretient dans ce texte avec sa mère et la nature. Un document qui se révélera utile pour les révisons du baccalauréat ou la rédaction d'un commentaire composé.
[...] - Conclusion Extrait : Car j'aimais tant l'aube, déjà, que ma mère me l'accordait en récompense. J'obtenais qu'elle m'éveillât à trois heures et demie, et je m'en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d'abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensibles que tout le reste de mon corps . [...]
[...] Relatant de leur relation très complice, il est formé par les souvenirs de la jeunesse de Colette avec sa mère, comme celui-ci où Colette part en promenade à l'aube. Le registre dominant est lyrique, en effet les sentiments sont constamment évoqués, qu'il s'agisse de ceux envers sa mère où de la nature. Problématique : Quelle relation Colette va-t-elle entretenir avec sa mère et la nature. Plan : Un Monde de sensation. II) Un bonheur privilégié. III) Qu'a-t-elle apprise de cette scène ? Un Monde de sensation. [...]
[...] -Colette est une enfant à fleur de peau, extrêmement sensible au monde qui l'entoure. Dès qu'elle est dans la nature ses sens sont en éveille. Les cinq sens sont présents : . La vue avec une abondance de termes renvoyant à des couleurs fraises, cassis, sable, soleil . Le toucher qui montre la sensualité de Colette, comme le prouve l'énumération baignait d'abord mes jambes, . L'ouie qui ressort par des bruits apaisant comme le premier oiseau . Le goût, sucré et doux, ce que suggère les fruits : les fraises, les cassis, les groseilles barbues ou encore la proposition La première avaient goût de feuille de chêne . [...]
[...] Elle a un caractère indispensable. (La campagne de Bourgogne ressemble donc à un paradis pour Colette avec qui elle a une relation quasi fusionnelle. II un bonheur privilégié. -La jeune fille explose de bonheur, comme l'explique les hyperboles état de grâce indicible et révérais ce dernier renvoyant a un genre de culte à la nature que pratiquait Colette. Ses sentiments sont donc très forts, tellement qu'il permet de supposer une osmose entre la nature et la jeune fille ou l'un va influencer l'autre comme le prouve les termes : connivence qui souligne la complicité et yeux bleus assombris par la verdure qui montre qu'elle est embellit par la nature. [...]
[...] -Colette apprend à apprécier la vie . Elle éprouve de la reconnaissance envers sa mère, cette œuvre, Sido, la remercie . Cette scène dans la nature ne l'a jamais quitté et est à l'origine de son amour pour cette nature. Elle se rend compte que la nature est un paradis et elle lui voue une sorte de culte révérais . Elle se rend également compte que sa sensualité vient aussi de ce moment avec la nature (énumération : baignait d'abord mon petit torse, -Elle remarque que sa mère était exceptionnelle, comme la laisser partir à 3h30 du matin, d'où la répétition sur cette heure. [...]
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