- Didascalies : "ronrons faibles", "vois mourante", "assis, les yeux pâles de sommeil et de soleil", "amer", "rectifiant", "vexé" ; et verbes au présent.
: Il s'agit d'un récit sous forme de dialogue théâtral.
- "si c'est pour me dire ça que tu es réveillé".
: Les animaux parlent, ils sont personnifiés (...)
[...] Ils baptisent ainsi, pêle-mêle, l'instinct de préservation, la pudique réserve, la dignité, le renoncement fatigué qui nous vient de l'impossibilité d'être compris par eux. Chien peu distingué, mais dénué de parti pris, me comprendras-tu mieux ? Le chat est un hôte et non un jouet. En vérité, je ne sais en quel temps nous vivons ! Les Deux- Pattes, Lui et Elle, ont-ils seuls le droit de s'attrister, de se réjouir, de laper les assiettes, de gronder, de promener par la maison une humeur capricieuse ? [...]
[...] TOBY-CHIEN : Je ne peux pas. Quelque chose fait boule dans mon estomac. Cela va descendre, mais lentement. Et puis ces mouches ! . La vue d'une seule tire mes yeux hors de ma tête. Comment font-elles ? Je ne suis que mâchoires hérissées de dents terribles (entends les claquer) et ces bêtes damnés m'échappent. Hélas ! mes oreilles ! Hélas ! mon tendre ventre bistré ! ma truffe enfiévrée ! . Là ! juste sur mon nez, tu vois ? Comment faire ? [...]
[...] Je les jette en l'air comme un morceau de sucre. C'est le vide que je happe . Je n'en puis plus. Je déteste le soleil, et les mouches, et tout ! . Il Gémit. KIKI-LA-DOUCETTE, assis, les yeux pâles de sommeil et de lumière : Tu as réussi à m'éveiller. C'est tout ce que tu voulais n'est-ce pas ? Mes rêves sont partis. A peine sentais-je, à la surface de ma fourrure profonde, les petits pieds agaçants de ces mouches que tu poursuis. [...]
[...] Ce texte théâtrale est un apologue qui raconte l'histoire d'un chat et d'un chien et révèle les différences entre ces deux animaux domestiques. Texte étudié : Le perron au soleil. La sieste après déjeuner. Toby-Chien et Kiki-la- Doucette gisent sur la pierre brûlante. Un silence de Dimanche. Pourtant, Toby-Chien ne dort pas, tourmenté par les mouches et par un déjeuner pesant. Il rampe sur le ventre, le train de derrière aplati en grenouille, jusqu'à Kiki-La-Doucette, fourrure tigrée, immobile. TOBY-CHIEN : Tu dors ? [...]
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