Le classicisme en littérature au XVIIe siècle

Thèmes abordés

Grand Siècle français, harmonie, règle de trois unités, bienséances, souci de la vraisemblance

Résumé du document

Fiche synthétique de culture générale portant sur la littérature au XVIIe siècle et notamment sur le courant du classicisme, idéal pour la préparation des QCM d'entrée aux concours de la fonction publique ou pour l'épreuve de culture générale.

...Alors que l'esthétique baroque s'épanouit en Europe pendant la première moitié du XVIIe siècle, la France voit s'imposer surtout à partir du règne de Louis XIV d'autres valeurs fondées sur la vraisemblance, l'équilibre et l'ordre. Le classicisme marque de son empreinte le Grand Siècle français

Extraits

[...] Les œuvres clés 1635 : l'Académie française est fondé par Richelieu, cardinal de Louis XIII 1648-1696 : Lettres, Madame de Sévigné 1665 : Maximes, François La Rochefoucauld 1666 : Le misanthrope, Molière 1667 : Andromaque, Jean Racine 1668-1693 : Fables, Jean de la Fontaine 1670 : Pensées, Pascal 1670 : Bérénice, Jean Racine 1674 : Art poétique, Nicolas Boileau 1677 : Phèdre, Jean Racine 1678 : La princesse de Clèves, madame de La Fayette 1688 : Les caractères, Jean de La bruyère II) Le Grand Siècle Alors que l'esthétique baroque s'épanouit en Europe pendant la première moitié du XVIIe siècle, la France voit s'imposer surtout à partir du règne de Louis XIV d'autres valeurs fondées sur la vraisemblance, l'équilibre et l'ordre. Le classicisme marque de son empreinte le Grand Siècle français. Aux inquiétudes baroques il répond par des certitudes, une harmonie et un ordre qui rappelle le pouvoir royal. S'inspirant des Arts poétiques d'Aristote et d'Horace, les théoriciens les règles du théâtre classique : la règle de trois unités (de lieu, de temps et d'action), le respect des bienséances (la violence, la grossièreté et la vulgarité sont interdits) et le souci de la vraisemblance. [...]

[...] Vers la fin du XVIIe siècle s'élève des contestations : les modernes dont Perrault et Fontenelle, soutiennent que la création de leur siècle est supérieure à celle de l'Antiquité. En 1687, Perrault lit un poème polémique à l'Académie : Le Siècle de Louis le Grand, dans lequel il se moque des Anciens et développe l'idée de progrès en littérature. Les Anciens, qui appartiennent à l'âge classique : Boileau, Racine, La Fontaine ou La Bruyère sont scandalisés et répondent aux attaques des modernes. [...]