Synthèse de Français de révision du bac consacrée au Classicisme. Qu'est-ce qui définit le classicisme ? Elle aborde la querelle Modernes/Anciens, la politique culturelle du roi, les artistes du classicisme, les différences avec le baroque ainsi que deux textes commentés qui illustrent ce mouvement littéraire.
[...] Il dort le jour, il dort la nuit et profondément; il ronfle en compagnie. des hyperboles c'est un tonnerre et des questions rhétoriques ? Est- ce un si grand mal d'être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde ? Certains veulent dénoncer en faisant rire, comme dans le texte tous les courtisans regardent et rient; Ménalque regarde aussi et rit plus haut que les autres, il cherche des yeux dans toute l'assemblée où est celui qui montre ses oreilles, et à qui il manque une perruque Tous les textes mettent en scène des personnages, pour rendre les récits plus convaincants. [...]
[...] Ce sens a été conservé jusqu'à nos jours. Le classicisme peut être défini comme une école de la maîtrise de soi bâtie sur une recherche de l'harmonie. Le contexte Ce mouvement va de pair avec la politique rigoureuse menée en France par Louis XIV. Dans le cadre de la monarchie absolue qu'il met en place, le roi renforce l'administration, intervient dans l'économie mais aussi dans le domaine culturel : il donne des subventions à des auteurs choisis et créé des institutions d'Etat, les Académies. [...]
[...] L'art est une source de plaisir de baroque alors que pour le classicisme l'art à une visée morale. Thèmes et motifs récurrents :la fuite du temps, la fragilité de l'amour, la réalité de la mort, la représentation du monde renversé, l'eau et l'air, les miroirs, les masques, les images macabres pour le baroque ; l'analyse psychologique des passions (amour, goût du pouvoir) pour le classicisme. Procédés et figurés : pour l'art : les courbes, les décors chargés, le trompe-l'œil, les contrastes violents, la couleur ; la mise en abyme ; l'hyperbole, l'antithèse pour le baroque. [...]
[...] critique des riches, qui se croient plein d'esprit et de talents. Les abuseurs, les profiteurs ceux qui ne pensent qu'à eux, l'égoïsme et l'irrespect Les gens pompeux, le pédantisme les personnes qui se croient toujours supérieures aux autres, l'orgueil. l'irrespect, l'irrévérence Précisez les points communs de tous ces travers et tirez-en une définition concise de l'idéal de l'honnête homme. Irrespect d'autrui Ce sont souvent les plus riches, les personnes les plus hautes dans la hiérarchie qui sont atteintes D'autres personnes partissent de ces vices, c'est toujours au détriment de quelqu'un Ces vices sont sujets à moquerie Ce sont toujours ceux qui se croient le plus honnêtes hommes qui le sont le moins. [...]
[...] On parle de baroque pour le XXème siècle et de classicisme au XIXème siècle. Des caractéristiques différentes La vision du monde : instable, en métamorphose, semblable à un théâtre pour le broque ; stable, ordonné et immuable pour le classicisme. La vision de l'homme : changeant, inconstant, voué à la mort, mais qui peut jouir des plaisirs de la vie pour le baroque ; soumis à la fatalité (fatum), doué de raison, capable d'atteindre la perfection de l'honnête homme. Principes esthétiques : pour le baroque, on a du mouvement, de riches ornementations, de l'illusion, contrairement à la notion d'équilibre, d'harmonie, d'ordre, de sobriété du classicisme. [...]
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