Honnête homme :
homme de cour et homme mondain, il a de grandes qualités sociales telles les bonnes manières et les valeurs ainsi qu'une culture générale étendue. Le courtisan du XVIIe siècle doit vivre selon l'idéal de l'honnête homme. Façonné par les salons parisiens, l'ambiance de la cour et la littérature du temps, cet idéal est celui d'un homme qui vit à la cour : il renvoie à un comportement social. L'honnête homme est souvent noble. S'il ne l'est pas, il doit avoir les qualités de la noblesse et assez de mérite personnel pour aspirer à faire partie de cette classe. C'est un homme du monde, qui ne travaille pas. Il cherche à plaire, à briller en société. Ce sont ses manières raffinées et sa mise élégante que l'on remarque d'abord et qui font qu'on lui accorde un peu d'attention. C'est alors qu'il doit séduire, être agréable, en montrant qu'il cultive l'art de la conversation - non pas qu'il cherche à se mettre en valeur à tout prix, il laisse plutôt la parole à son interlocuteur, dont il souligne la justesse des idées ou l'à-propos d'une formule. Il montre ainsi non seulement son ouverture, mais son altruisme, sa capacité à dominer son amour-propre. De toute façon, la cour n'est pas l'endroit pour exposer ses sentiments : il convient d'y toujours présenter un visage détendu et souriant, jamais sa mauvaise humeur ou son irritation. En somme, l'honnête homme paraît bien, il est beau, charmant et charismatique.
Préciosité :
Né dans la noblesse en réaction contre la grossièreté et la licence de la cour d'Henri IV, l'esprit précieux est d'abord, avant de dégénérer, un esprit de mesure et de politesse ; il vise à réintroduire la décence, la bienséance, à rechercher la délicatesse, l'élégance et le raffinement dans tous les domaines : le langage, les manières, l'habillement, la décoration intérieure, l'expression des sentiments ( et de l'amour en particulier), l'art (peinture, musique, danse, et, bien sûr, littérature). (...)
[...] Il publiera les Caractères dans l'anonymat et très tardivement. Il fut élu à l'Académie et dans son discours il prit position dans la querelle des Anciens et des Modernes. A ce moment là, la France connait beaucoup de grandes famines en raison des catastrophes naturelles, des guerres, (la terre n'avait pas le temps de se ressourcer). Et le roi vivait de plus en plus dans l'isolement (cf. Mme de Maintenon). Attitude nostalgique et conservatrice Le sujet de l'ouvrage est d'offrir aux contemporains un portrait d'eux- mêmes comme Théophraste[2] qui faisait le tableau d'un certain nombre de types sociaux. [...]
[...] Au point de vue international, des tensions règnent également entre la France et l'Espagne. Malherbe réussit à s'attirer les faveurs d'Henri IV puis sera poète officiel sous Louis XIII. Il sera protégé par les rois de France mais également par Richelieu qui le fera même trésorier de France. Le lyrisme impersonnel Malherbe s'inscrit tout à fait dans la tradition classique puisqu'il s'oppose de manière radicale à l'esthétique de la Pléiade condamnant l'inspiration italienne, le caractère précieux et l'asservissement à des thèmes et des formes issus de l'Antiquité. [...]
[...] Au niveau du contenu, Malherbe évoque ses sentiments avec pudeur (grande caractéristique du classicisme) au profit de la raison. Son attitude est à mettre en rapport avec les stoïciens sauf que chez Malherbe il y a une dimension religieuse. Il semble même davantage lié aux idées des jansénistes puisqu'il est emprunt d'un certain fatalisme (volonté divine). Descartes (1596-1650) Histoire Descartes mathématicien, physicien et philosophe français, est considéré comme l'un des fondateurs de la philosophie moderne. Sa philosophie, le cartésianisme, doit être comprise dans une perspective scientifique et la construction de ses textes est toujours fondamentalement rigoureuse. [...]
[...] Leur théorie repose sur la relecture de Saint Augustin. Le fatalisme est l'idée fondamentale des jansénistes : l'homme dépend entièrement de Dieu mais tout le monde n'est pas nécessairement sauvé (seuls les élus seront sauvés). Dans les Pensées, Pascal présente plusieurs paradoxes philosophiques : infini et néant, foi et raison, âme et matière, mort et vie, sens et vanité. En les rassemblant, il développe le pari de Pascal (contribution des mathématiques). Style Le travail est de convaincre et d'émouvoir, il va donc jouer sur la raison et la sensibilité. [...]
[...] Molière a le souci du comique. Le schéma premier de ses intrigues est en général simple : jeu du trompeur-trompé dans les farces ; conflit entre un couple de jeunes gens et des vieux qui veulent les empêcher de s'aimer ; ou bien très simplement un comique né des contretemps que doit essuyer un amoureux désireux de s'entretenir avec sa belle. Toutes les pièces recourent à de nombreux effets visuels (gestes, costumes, jeux de scène) : les farces bien sûr mais aussi les comédies-ballets et même les comédies soutenues. [...]
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