Annale de lettre, fiche de lecture de l'oeuvre de Camus: La chute (5 pages)
La Chute publiée en 1956 par Albert Camus montre au lecteur le changement drastique d'un personnage qui abandonne progressivement sa vie moraliste en tant qu'avocat pour enfin devenir juge-pénitent.
Sous la forme d'un monologue bien conçue le héros Clamence raconte de manière passionnante à son interlocuteur une partie considérable de sa vie.
Au fil du livre il révèle son histoire personnelle qui est celle d'un avocat serviable couronné de succès. D'abord il vit à Paris en tant qu'avocat qui semble être maître dans tous les domaines et qui lutte pendant toute sa vie en faveur des pauvres et démunis. Il poursuit dans sa vie une voie marquée par la justice et le moralisme.
Mais une nuit il ne peut pas empêcher le suicide d'une fille qui se jette d'un pont. Avec cet événement tragique qui peut être considéré comme point crucial du livre se change tout pour Clamence. Il descend progressivement dans la vie souterraine et abandonne son attitude toujours correcte pour la remplacer par une vie marquée par l'alcool et la prostitution.
Il finit par se rendre compte du fait qu'il est impossible de fuir la culpabilité. Il quitte donc la ville de Paris pour effectuer son nouveau métier : celui du juge-pénitent.
I) Résumé
II) Qu'est-ce qu'un juge-pénitent ?
III) Un coup d'?il sur les lieux : Amsterdam, « la Venise du Nord » et Paris
IV) La guerre d'Algérie
V) Quelques allusions frappantes
VI) Un lien évident : Clamence et Camus
VII) Qu'est-ce que je retiens du livre ?
[...] Cette chute s'effectue à mon avis également à cause d'une rupture entre l'homme et la nature. Après avoir lu des descriptions sombres des villes et de la nature dans lesquelles le héros erre sans voir une lueur d'espoir au ciel. Il me semble que Clamence est coupé de la vie splendide ce qui le provoque d'avoir des pensées, certes, tout à fait intelligentes, mais, assez négatives quand même. Puis, la lecture du livre m'a apporté beaucoup car elle m'a fait découvrir davantage le caractère de Camus même. [...]
[...] D'abord il vit à Paris en tant qu'avocat qui semble être maître dans tous les domaines et qui lutte pendant toute sa vie en faveur des pauvres et démunis. Il poursuit dans sa vie une voie marquée par la justice et le moralisme. Mais une nuit il ne peut pas empêcher le suicide d'une fille qui se jette d'un pont. Avec cet événement tragique qui peut être considéré comme point crucial du livre se change tout pour Clamence. Il descend progressivement dans la vie souterraine et abandonne son attitude toujours correcte pour la remplacer par une vie marquée par l'alcool et la prostitution. [...]
[...] Qu'est-ce qu'un juge-pénitent ? Pour comprendre le changement drastique de Clamence il faut prendre en considération son incapacité à sortir du cercle vicieux de l'enfer de la culpabilité qui est parfaitement démontré dans la citation on meurt ou on ment Il choisit donc d'y trôner et d'exercer du pouvoir sur les autres en confessant tous ses péchés pour pouvoir enfin juger les autres et les renvoyer à leurs propres responsabilités. Derrière cette idée se trouve une multitude de raisons pour lesquelles Camus a introduit ce métier. [...]
[...] Grâce à son moralisme Clamence se sent supérieur des autres. Tous ses efforts pour aider les gens le font sembler être le bienfaiteur de la société. Cette supériorité est parfaitement montrée par des expressions comme «hisser à ce point culminant» ou sommet Avec le désarroi de Clamence dont lequel il ne se remet pas Camus introduit encore une fois des influences extérieures dans l'œuvre. Car déjà Dostoïevski a traité dans ses carnets du sous-sol l'histoire d'un homme qui découvre la faillite de ses valeurs morales. [...]
[...] J'en tire pour moi plusieurs points. D'abord la Chute m'a révélé quelles sont les dérives d'un monde qui perd sa foi. Clamence se rend progressivement compte du fait qu'il n'est pas parfait et qu'il perpètre des péchés pour lesquelles il peut-être jugé. Mais au lieu d'accepter le fait que personne n'est parfait il ne voit tout qu'en noir et blanc. Il abandonne donc toute son attitude moraliste pour errer sur un chemin funeste. Sa nouvelle devise devient donc qu'on ne meurt ou qu'en ment. [...]
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