Dans les « Mémoires d'outre-tombe », François-René de Chateaubriand (1768-1848) nous parle des ses premières années au bord de la mer de Saint-Malo, sa ville natale, ensuite de son séjour dans le sombre manoir de Combourg, où son âme rêveuse et mélancolique se pénétra de tristesse à côté d'un père taciturne et redouté, d'une mère romanesque et maladive et d'une sœur exaltée.
[...] APRES la publication du Génie du Christianisme Napoléon, voyant dans Chateaubriand l'homme qui pourrait l'aider dans ses projets de restauration sociale, le nomme secrétaire d'ambassade à Rome. Chateaubriand, dans un page extraordinaire Mémoires d'outre-tombe Livre II, deuxième partie) raconta son entrevue avec Napoléon : A la suite de cette entrevue, Bonaparte pensa à moi pour Rome : il avait jugé d'un coup d'œil où et comment je lui pouvais être utile Mais, l'exécution du duc d'Enghien (1804) sépara pour toujours les deux hommes. [...]
[...] À la mythologie païenne, Chateaubriand oppose les merveilleux chrétiens, sources de poésie, réhabilitant le Moyen Age, jusqu'alors ignoré ou méprisé. Ainsi exalte-t-il la beauté des églises gothique, décrit de charme des cérémonies religieuses qui satisfaisaient son goût du rêve ; enfin, dans le titre du dernier chapitre Quel serait aujourd'hui l'état de la société, si le christianisme n'eut point paru sur la terre ? il résume tout l'esprit de l'ouvrage. Dans René petit conte inséré d'abord dans le Génie du Christianisme pour illustrer, comme Atala le chapitre Du vague des passions et qui parut ensuite à part en 1805, Chateaubriand, disciple de Rousseau, décrit sa mélancolie amère, sa lassitude morale, son dégoût de la vie, incarnant ce mal du siècle qui avait pénétré la jeunesse au lendemain de la Révolution et pendant les guerres de l'Empire. [...]
[...] Si jamais écrivain du premier coup, séduit, et ravi, et conquis l'opinion, les journaux et les correspondances du temps en font foi, c'est bien lui, l'auteur d' Atala», de René» et du Génie du christianisme».[1] Victor Giraud, Chateaubriand. Études Litteraires», Paris, Hachette p. VI. [...]
[...] Cette anecdote, parue en 1801, devait d'abord, faire partie d'une épopée en prose, les Natchez mais, ensuite, le conte fut inséré dans la première édition du Génie du Christianisme sort d'apologie de la foi, publiée en 1802 à Paris, où Chateaubriand s'était installé à son retour de Londres, après avoir été rayé de la liste des émigrés. Le plan de cette œuvre assez complexe fut conçu par son auteur après la mort de sa mère et de sa sœur Julie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture