Commentaire composé d'un extrait des "Mémoires d'Outre-Tombe" de Chateaubriand allant de « Hier au soir ... » jusqu'à « ... va bientôt disparaître. ». Ce commentaire comprend une introduction, une conclusion et un plan composé de trois parties. Document idéal pour les révisions du baccalauréat de français ou pour réaliser un commentaire composé sur le texte.
[...] Ce souvenir est rendu par une écriture autobiographique. III L'écriture autobiographique Le caractère rituel de la scène semble avoir frappé la sensibilité de l'enfant. Bien qu'il soit adulte au moment où il raconte la scène, le narrateur ne porte aucun jugement et il s'efforce de rendre et l'émotion et la spontanéité de cette époque là. La scène perçut de manière visuel est très précise. Si le récit se veut parfois explicatif, il ne comporte aucune prise de position réellement critique. [...]
[...] l'expression discrète des sentiments et des émotions Le narrateur adule se contente de citer ce qui était alors ressentit ou de suggérer à travers des images qui expliquent sans être pourtant de réelles explication. Le texte est plus narratif qu'analytique. J'en veux pour preuve le fait qu'il contient de nombreux verbes d'actions. La terreur est le résultat de la perception d'une image effrayante de sans doute de l'idée d'un châtiment possible. la recherche de l'harmonie et de l'esthétique On peut noter une étroite adaptation du style du récit au caractère rituel des actions. [...]
[...] II L'image effrayante du père Le texte est dominé par l'image redoutable d'un père très froid dont la présence silencieuse s'oppose à la sensibilité des 3 autres. l'existence de 2 groupes Elle apparaît de façon tranchée à travers le constant rapprochement des noms, le regroupement spatial de 3 personnages face au 4ème dont les occupations sont différentes. Concernant la mère et les enfants, il y a observation de la nature ; sa mère ou moi regroupement su le perron ou près du feu. [...]
[...] Il a par ailleurs une énumération d'actions ponctuée par des données temporelles. Le rythme binaire et ternaire donne une assez grande régularité aux phrase, l à 15, l'oreille n'était plus frappé que du bruit mesuré de ses pas, des soupires de ma mère l à16 le recul du narrateur adulte La distance apparaît surtout dans le dernier paragraphe, dans lequel le narrateur analyse la fin du sortilège le talisman était brisé et le défoulement qui en est la conséquence. Seul l'adulte peut comparer la situation à celle d'un enchantement, l'enfant ne peut raconter sans interpréter. [...]
[...] Il y a répétition de l'adjectif grand grand flambeau grande bougie l. 19-20. L'indication de la disproportion, grand flambeau et petite tour se penchait vers nous l.22, fait du père un personnage au-delà des normes humaines. - L'image de l'autorité est enfin accentué par, l'idée du sortilège qui fait des 3 personnages des statuts paralysés par la crainte, l et 25. Dans le texte se trouve associée l'idée d'un cérémonial invariable et l'image autoritaire de celui qui impose ce cérémonial. [...]
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