Histoire, chasseurs de têtes, crépuscule, fatigue, humeur
La journée touchait à sa fin, des taches du crépuscule flânaient encore, des taches mourantes se dépêchant de filer dormir.
La fatigue me plaçât dans mon accueillant fauteuil, le fauteuil me pris dans ses bras. Il était de bonne humeur. J'aimais bien mon fauteuil, il me racontait des histoires et des fois il manquait de sérieux.
[...] - Quand je suis dans la sottise il ne me reste qu'un seul issu, acquérir un peu de sagesse. Socrate, impatient, demande à Athéna : - Pour quoi coûte si chère ta sagesse ? - Sais-tu combien de philosophe dois-je tuer pour en avoir un petit calice ? - Un seul Moi - Par Zeus Tu finiras mal Socrate Alors Zeus prend le premier calice et dit : - Tu pense être plus forte que ton père, ma fille ? [...]
[...] Le premier calice coutait les yeux de la tête. Zeus, qui savait tout, demande à la jolie vendeuse qui était en fait Athéna sous une autre apparence. - Qu'as-tu dans ces calices, jolie fille ? - La boisson des argiliens, l'élixir de la sagesse dans le premier, et l'élixir de la sottise dans le plus grand, le deuxième. Socrate, accompagné d'une foule de badauds, dont Diogène le cynique fermait le cortège, avaient tout écoutés. Fils de banquier douteux, Diogène, ne dit rien, tandis que Socrate voulait acheter le calice de sagesse. [...]
[...] Il était de bonne humeur. J'aimais bien mon fauteuil, il me racontait des histoires et des fois il manquait de sérieux. Un magazine abandonné, perfide tentation qui flânait sur l'accoudoir gauche, offraient ses pages blanches. Pages couvertes des paroles faussement silencieuses, chuchotant : « J'ai une histoire à te raconter, lis-nous ». Et j'ai suivie l'avis d'un illustre personnage, j'ai cédé à l'appelle. Dans le clair-obscur restant, je me suis laissé aller. Le texte racontait l'incident qui aurait pu contrarier un « soi-disant cannibale ». [...]
[...] - Et celui-là ? - 200 dollars le kilogramme, cervelle de mathématicien. - 3.000 dollars le troisième ? - Oui, c'est de la cervelle d'informaticien. - Et alors ? - Alors, savez-vous chers monsieur, combien d'informaticiens dois-je faire disparaître pour posséder un kilogramme de cette espèce de cervelle ? . dit-il se frottant le front. Un béat sourire détendît mon visage, cette plaisanterie obsolète fait toujours son effet, bien que je l'avais lu dans d'autres revues et même sur l'internet, pourtant fabriqué par les informaticiens. [...]
[...] - Si chère ? - Oui, savez-vous combien d'ingénieurs dois-je tuer pour obtenir 100 grammes ? Tout en ministère Doucement le décor change, puisque je vois, Prométhée en Phocide qui façonne des hommes en argile humide. La déesse Athéna, échappée comme une fusée de la tête de Zeus, et leurs insuffle la vie. Prométhée, qui était de notre côté, voulait nous armer pour la vie devant les animaux à qui son frère Épiméthée avait donné : force, ruse, poil, ailes et griffes. [...]
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