Il s'agit d'une fiche de révision qui reprend le texte Une Charogne de Baudelaire via une lecture linéaire.
[...] Sa vie à Paris dissolu va le mener à une tentative de Suicide en 1845, mais celui-ci va échouer. Durant tout le long de sa vie il devra supporter les critiques à son encontre passant de la remise en cause de sa sexualité jusqu'à la critiques virulente par rapport aux styles et ses choix de sujets par rapport à la poésie Ce poème est extrait des Fleurs du Mal de Charles Baudelaire, recueil publié en 1857 Recueil censuré pour son inadéquation aux bonnes règles de la morale et de la pudeur, il ose s'attaquer à des motifs peu conventionnels, comme celui de cette "Charogne". [...]
[...] Un hommage à la poésie vers 37 à 48 → Après un récit de la promenade, on passe à un discours qui s'adresse à la femme par la présence du pronom ‘'vous'' ou celle-ci est depuis le début comparée à la charogne en la considérant comme ‘'semblable'' à celle-ci (se cache derrière une moralité) → Les périphrases qui désignent l'interlocutrice relèvent de la parodie dans la mesure où elles constituent des formules stéréotypées du langage amoureux, avec des métaphores usées et des hyperboles outrées : « Étoile de mes yeux, soleil de ma nature », « mon ange et ma passion », « ô la reine des grâces ». → Dans ce texte, la poésie conserve ‘'la forme et l'essence divine'' vers 47 ; des ‘'amours décomposés du poète' 'vers 48. Même après la mort de la femme. [...]
[...] Conclusion : Le poème, par-delà la provocation destinée au lecteur bourgeois qui ne saurait goûter ni comprendre la beauté cachée dans le mal ou la mort, définit véritablement la poésie, art qui « achève » et dépasse la « musique » et la « toile » (v.25 à 32) en extrayant la beauté de l'horreur même. « Une charogne » est une sorte d'art poétique, dans lequel le poète prend conscience – en acte, dans le mouvement même de l'écriture – de son pouvoir créateur, par opposition à la femme, muse improductive qui, telle une « femme lubrique » (v. a le « ventre plein d'exhalaisons » et « putride » (v. sans enfantement possible. [...]
[...] Le mélange de ces sens va venir renforcer l'horreur et le réalisme dans cette description, donnant l'impression d'être à la place de l'auteur. Le travail de la décomposition vers 21 à 36 → Le pullulement des insectes dans la carcasse devient une métamorphose spectaculaire → Verbes d'action/mouvement = vers 21 ‘'descendait, montait'' ; Vers 22 ‘'s'élançait en pétillant'' ; vers 24 ‘'vivait en se multipliant'' ; vers 28 ‘' agite et tourne'' → Comparaison via des images dynamiques vers 21 ‘'comme une vague'' ; vers 26 ‘'comme l'eau courant et le vent'' ou encore vers 28 ‘'agite et tourne dans son van'' → L'auteur tente de rendre cette hideuse vision en une vision de beauté à travers une retransfigurassions qui s'opère dans l'esprit du poète des vers 29 à 32. [...]
[...] Il s'agit d'une invitation à se souvenir d'une promenade ‘'rappelez vous ‘' vers 1 au sein de la nature vers 3 ‘'sentier'', de plus des termes mélioratifs sont utilisés pour embellir cette promenade vers 2 ‘'beau'' et ‘'doux''. Vers 1 ‘'mon âme'' montre que cette promenade est avant tout un moment privilégié de l'intimité amoureuse, la femme aimée est ici considérée comme une personne très chère aux yeux du poète. → Cette impression va vite être brisé avec le terme vers 3 ‘'charogne'' suivi de l'adjectif ‘'infâme'' qui va venir rendre le tout macabre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture