Des personnages furieux
- La violence vient des parents ou des maris pris dans des comportements incontrôlables : le père de peau d'âne n'entend pas raison, la jalousie du prince de Grisélidis n'a pas son pareil, l'appétit de l'ogresse dans La Belle est exacerbé.
Gustave Doré souligne cette fureur dans ses illustrations : l'Ogre tue ses filles les yeux exorbités dans Le Petit Poucet.
- L'atmosphère générale des gravures de Doré est celle d'un univers fantastique, souvent hostile, qui rend compte de la violence inhérente aux contes (...)
[...] L'argent au cœur des conflits -Son absence conduit aux extrémités cf abandon des enfants des le Petit Poucet. -Son existence entraîne la cupidité et facilite les relations sentimentales Barbe Bleue, Les Fées L'idéal mondain de douceur valorisé dans les moralités et opposé à la brutalité n'est guère possible sans argent. Conclusion La violence suscite l'effroi, la compassion et éduque ainsi le jeune public. Elle le renseigne sur la réalité des relations humaines, sur le rôle de l'argent au cœur de ces relations. [...]
[...] -Toutefois, cette violence serait toute puissante sans l'intervention de fées, marraines, éléments merveilleux. La violence est incontournable. Elle est inscrite dans les relations sociales. II- Violence sociale Une extrême misère Les situations extrêmes rencontrés sont souvent dues à la misère des personnages cf Doré : Le petit Poucet La toute puissance des gens riches La barbe bleue peut tuer ses femmes sans être inquiété. Le père de peau d'âne menace ses ouvriers de les faire tous pendre et obtient satisfaction. [...]
[...] Violence familiale Des situations violentes -Les personnages principaux sont pris dans des situations où s'exercent la violence : mise à l'écart et soumission (Cendrillon, Les Fées), exclusion (Le Chat botté), abandon (Le Petit poucet), mauvais traitements (Grisélidis) -Cette violence menace la vie des protagonistes (Les Fées, Grisélidis) Des personnages furieux -La violence vient des parents ou des maris pris dans des comportements incontrôlables : le père de peau d'âne n'entend pas raison, la jalousie du prince de Grisélidis n'a pas son pareil, l'appétit de l'ogresse dans La Belle est exacerbé. ( Gustave Doré souligne cette fureur dans ses illustrations : l'Ogre tue ses filles les yeux exorbités dans Le Petit Poucet -L'atmosphère générale des gravures de Doré est celle d'un univers fantastique, souvent hostile, qui rend compte de la violence inhérente aux contes. Une violence condamnée -Les personnages furieux, violents sont finalement punis (l'ogresse dans la Belle, la mère dans les Fées). Leur comportement s'oppose à ceux valorisés par les contes et leur moralité. [...]
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