Les deux premiers quatrains constitue ensemble une phrase qui fait mention de la nature terrestre et céleste par l'utilisation de compléments de lieu, "au-dessus" et "par-delà". La partie principale dans le deuxième quatrain s'adresse à l'esprit de l'auteur ("Mon esprit"). Leurs rimes ont une grande importance. En effet, dans le premier quatrain les mots "vallées" et "mers" évoque le bas alors que les mots "éthers" et "étoilées" eux sont associés au haut. On peut alors remarquer une opposition de sens avec cependant un parallèle permis par les rimes (...)
[...] Son envolée est considérée ici comme un élan vers le bonheur. Un exercice mystique : Le poème "Elevation" est marqué par une réelle activité spirituelle. On observe en effet l'utilisation d'un champ lexical qui s'y assimile ("mon esprit" ou "les pensers") et de l'emploi de l'impératif dans le troisième quatrain. On peut penser que l'altitude accentue la capacité de l'auteur à lire l'ensemble des symboles et des interrogations (vers 19 et 20: "comprend sans effort / Le langage des fleurs et des choses muettes". [...]
[...] ELEVATION Baudelaire (1821 - 1867) INTRODUCTION Elevation est le troisième poème de la branche "Spleen et Idéal" qui suit le poème "L'Albatros". Cette oeuvre raconte la chute de l'auteur et la gêne qu'il éprouve à vivre chez les hommes ordinaire, le poème représente l'opposé. Le titre du poème a plusieurs sens. En effet, l'élévation donne l'image d'une ascension, la conclusion de cette acte, l'instant de la messe lorsque le prêtre brandi l'hostie. Cette oeuvre est réalisée en cinq quatrains d'alexandrins composés de rimes embrassés. [...]
[...] On a une vision du poids que représente le monde terrestre. La sonorité présente dans la quatrième strophe ("brumeuse", "heureux", "vigoureuse" et "lumineux") nous montre la capacité de l'auteur à lier les sons de façon successive de sorte qu'il n'y ait pas de silence entre eux. II) Un univers d'affrontements : Cette oeuvre se caractérise également par une confrontation entre le spleen et l'idéal : - Premièrement, on retrouve un monde de matière ("miasmes") qui s'oppose à un monde plus spirituel ("esprit" et "indicible"). [...]
[...] Leurs rimes ont une grande importance. En effet, dans le premier quatrain les mots "vallées" et "mers" évoque le bas alors que les mots "éthers" et "étoilées" eux sont associés au haut. On peut alors remarquer une opposition de sens avec cependant un parallèle permis par les rimes. Dans le deuxième quatrain, les termes "agilité" et "volupté" incarne l'abstrait alors que le concret lui est incarné par les mots "onde" et "profonde" ( l'embrassement des rimes consolide cette vision). Le troisième strophe prolonge cette idée en incitant à continuer cette élévation. [...]
[...] L'isolation du distique (réunion de deux vers) avec le tiret nous permet de découvrir la mise à l'écart du réel, du futile pour au bénéfice de l'immatériel. CONCLUSION : Suite à la descente éprouvante et dégradante de "l'Albatros", Baudelaire aperçoit le bien-fait du mouvement qui représente la vie, ce qui contraste avec l'immobilisation connue sur le bateau de l'équipage). Le bonheur que connaît l'auteur est à la foie physique et spirituel, il se sent invulnérable. Dans cette oeuvre, les mots sont comme les mouvements de l'esprit. [...]
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