Dans ce poème, l'auteur évoque sa ville natale, Lille, où il est devenu orphelin de père à l'âge de 14 ans. En quoi ce poème est-il véridique et quelles sont les différentes images du Nord dépeintes par l'auteur ?
Nous aborderons tout d'abord le caractère autobiographique de ce texte, puis nous évoquerons deux visions différentes de la terre de l'auteur, la première péjorative, la seconde méliorative.
Tout d'abord, nous pouvons remarquer le caractère autobiographique de ce poème. En effet, on retrouve la narration à la première personne avec des mots tels que « mon » au vers 1, « ma » au vers 9, ou encore la répétition du pronom « je » tout le long du poème. Aussi, l'auteur retrace différentes périodes de sa vie chronologiquement, depuis son enfance jusqu'au moment de l'écriture. Dès le début du poème, on retrouve « Mon enfance », qui marque le début de la première période qu'il évoque. Le verbe « a vécu », au passé composé, nous montre qu'il s'agit d'une action révolue. Ensuite, on retrouve plusieurs termes marquant l'évolution du poète dans le temps, comme « j'ai grandi », vers 5, « puis », vers 9, et « maintenant », vers 10 (...)
[...] L'auteur dresse un portrait laudatif de la Flandre, que ce soit de la population peuple grave et droit, ennemi de l'esclandre vers 13, s'opposant au peuple moribond du vers ou encore des paysages : les marais les près verts où rouissent les lins s'opposent, une fois encore, au gris, qui domine dans la première strophe. On retrouve donc une accumulation dans les vers 12 à 17, visant à louer la région natale de l'auteur, la nature. Pour souligner la mise en valeur de sa terre natale, l'auteur la personnifie. [...]
[...] Les expressions j'ai rêvé d'orient de cités aux noms d'or de pavés florentins désignent une envie de découvrir le monde, de pouvoir aller n'importe où, en orient comme en Italie. On retrouve une oxymore au vers seigneur vagabond Un seigneur loge généralement dans de somptueux châteaux, alors que pour l'auteur, le pouvoir qu'a le seigneur est simplement sa liberté, son droit d'aller où il le souhaite, lorsqu'il le souhaite. L'auteur nous montre ici sa vision du bonheur, son idéal. Cependant, il s'agit de quelque chose d'artificiel, d'irréalisable. [...]
[...] En effet, on retrouve la narration à la première personne avec des mots tels que mon au vers ma au vers ou encore la répétition du pronom je tout le long du poème. Aussi, l'auteur retrace différentes périodes de sa vie chronologiquement, depuis son enfance jusqu'au moment de l'écriture. Dès le début du poème, on retrouve Mon enfance qui marque le début de la première période qu'il évoque. Le verbe a vécu au passé composé, nous montre qu'il s'agit d'une action révolue. [...]
[...] Dès le vers mon enfance captive annonce le côté sombre de la ville où il a grandi. Il s'agit d'une antiphrase, car l'enfance est censée être assimilée à la liberté, alors qu'ici, on retrouve une idée d'emprisonnement. Cela est confirmé par dans des pierres car la préposition dans renforce cette idée d'enfermement. Au vers vomissant le charbon dépeint également la ville de Lille et son usine de façon péjorative. Au vers l'usine en feu peut être assimilée à la violence. [...]
[...] On peut également remarquer qu'il s'agit d'un poème où l'auteur donne son point de vue, exprime des sentiments, évoque des souvenirs. On retrouve tout d'abord au vers 12 le Ô lyrique, caractéristique de l'expression des sentiments. De plus, on peut noter la présence de certaines expressions montrant ses sentiments, telles que je pris en dégoût au vers j'aime au vers 11. Aussi, la présence des points du suspension aux vers 4 et 17 peuvent indiquer qu'il replonge dans d'anciens souvenirs, qu'il est à la recherche d'anciennes émotions qu'il a ressenti. [...]
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