Commentaire composé entièrement rédigé sur "La mort de la grand-mère Caroline" extrait de Mort à Crédit écrit par Céline. L'explication prend la forme d'un plan détaillé en deux parties principales et comprend également une introduction et une conclusion. Document très complet, idéal en tant que fiche de révision ou pour rédiger un commentaire composé sur le texte.
[...] C'est également un langage pathétique provoquant une grande émotion devant une situation difficile à vivre. Cela provoque la compassion du lecteur, sa pitié et sa tristesse /L'image de la disparition. La mort disparition suprême : Caroline, la grand-mère est en train de s'éteindre et de disparaître de la ligne 5 à 10. Tout d'abord elle fait un geste puis elle souri, elle veut dire quelque chose, elle parle, puis elle chuchote. Enfin, elle étouffait complètement pour tout compte fait rester seule face à la mort. [...]
[...] Le vocabulaire enfantin est également une marque de Ferdinand. Les phrases sont simples et courtes reflétant le discours d'un enfant. On remarque l'utilisation excessive du pronom relatif que mal employé. Par exemple à la ligne 2 est écrit : Toute jaune et rouge qu'était maintenant sa figure On peut également remarquer cela à la ligne 7 qu'elle a chuchoté On peut dire que c'est un langage plutôt courant et adapté au langage oral d'un petit enfant et non écrit. La puissance des adjectifs possessifs met en valeur l'univers qui tourne autour de l'enfant : Ma mère (ligne mon oncle (ligne notre boutique (ligne 21) La Focalisation interne utilisée donne au lecteur l'impression de percevoir et de juger les choses à travers le regard, la conscience et les pensées du petit Ferdinand. [...]
[...] C'est ainsi que Céline utilise une écriture qui met en relief un certain traumatisme.L'évocation de ces souffrances poignantes fait naître chez le lecteur de la compassion, de la pitié et de la tristesse. Par le style de Céline, le lecteur s'identifie au personnage qui subit ce malheur. Cet extrait est révélateur du titre même de l'œuvre : Mort a crédit. Il semble en effet que nous soyons tous des morts a crédit, nous sommes tous amenés à disparaître. Notons également que l'incipit de ce roman met en scène la mort de Madame Bérenge, la concierge. Sa mort est transcrite par Céline à travers une simple phrase : Un hoquet, c'est tout ! [...]
[...] On avait peur de se perdre encore pour toujours comme Caroline Et l'enterrement est arrivé L'oncle Edouard, tout seul, s'était appuyé toutes les courses Il avait fait toutes les démarches Il en avait aussi de la peine Il la montrait pas Il était pas démonstratif Il est venu nous prendre au Passage, juste au moment de la levée du corps Tout le monde les voisins des curieux sont venus nous dire Bon courage ! On s'est arrêtés rue Deauville pour chercher nos fleurs On a pris ce qu'il y avait de mieux Rien que des roses C'était ses fleurs préférées Introduction : Mort à crédit est le deuxième roman de Céline après Voyage. Dès la parution, il fait scandale (ennuyeux, obscène, et violent). Le roman commence avec la naissance de Ferdinand et se termine avec la décision du héros d'entrer dans l'armée. [...]
[...] L'effet souhaité étant d'amplifier le pathétisme / La mémoire vive de l'évènement : La scène est tellement recomposée qu'on a l'impression qu'elle est actuellement en train d'être vécue. Nous pouvons par ailleurs dit que cela semble être l'écriture d'un traumatisme. Réactualisation des proches par le discours direct : Céline semble se rejouer son souvenir. L'utilisation du discours direct contribue par ailleurs à la réactualisation de ses proches. L'auteur paraît ainsi revivre une seconde fois l'évènement dont chaque détail, même les paroles des membres de sa famille sont gravés. Aux lignes puis aux lignes 9-10, Céline, par une prosopopée, fait parler en style direct sa grand-mère mourante. [...]
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