Tout d'abord, dans une première partie, on va s'intéresser au développement d'une argumentation perverse par l'homme du sous-sol, qui est également le narrateur.
Pour commencer on va analyser la formulation de son énonciation. On se rend clairement compte qu'il a recours à la rhétorique, en effet la rhétorique étant l'art d'argumenter et dont le but ultime étant de persuader. Et c'est exactement ce que fait le narrateur, plus exactement l'homme du sous-sol dans ce chapitre, il use de certains procédés tels que le moyen de persuader (pisteis, arguments, preuves) fondé sur le raisonnement discursif (logos) (...)
[...] Et enfin le fait qu'elle garde cette lettre comme un trésor renvoie à ce qu'avait énoncé dans son discours l'homme du sous-sol, en réalité cet amour, ce trésor de jeune fille elle le possède toujours grâce à cet étudiant. En revanche face à l'engouement de la jeune fille, le narrateur lui est d'abord ignorant, il ne comprend pas bien ce qu'il se passe qu'est-ce que ça pouvait être ? et par la suite, trop impatient et trop curieux, il ne supporte pas qu'elle ne lui explique pas immédiatement comme si, tel je ne sais quel être supérieur, je devais tout savoir sans qu'on m'explique Mais cette simple impatience, se transforme rapidement, il s'emporte en effet contre elle et devient mauvais ainsi il dit le plus enfantin des triomphes qui signifie que c'est un triomphe ridicule. [...]
[...] Tout d'abord, dès le début de son discours, il est évident qu'il suggère ses sentiments à travers l'hypothétique Si tu étais ailleurs, si tu avais vécu, peut être, comme tout le monde, moi, ce n'est pas que je t'aurais désirée, je serais tombé amoureux . Il rappelle ici implicitement ce qu'il avait exprimer très directement au chapitre précédent, page 121 Je le jure, elle m'intéressait vraiment. Puis comme il a été vu précédemment, dans le reste de son discours, il est particulièrement cruel avec elle car il est emporté par sa passion de détruire. [...]
[...] Il pense également que, tout comme lui, elle est vouée à l'échec total de sa vie. Cependant, grâce à la lettre de l'étudiant, elle lui prouve le contraire. Il se rend compte que contrairement à lui, elle a quelque chose qui la rattache à la vie ‘'vivante'. Il le souligne d'ailleurs par cette phrase C'était des yeux [ . ] vivants en effet les yeux étant le symbole de la vie, le reflet de l'âme et là il dit qu'ils sont vivants ainsi c'est exactement l'image de la vie ‘'vivante'' à laquelle est rattachée Lisa. [...]
[...] Succès de carrière et amoureux. L'envie prend alors au narrateur, autrement dit à l'homme du sous-sol, de déchoir Zverkov de son piédestal. Le résultat sera tout autre. L'humiliation, l'ivresse suscitée par la vodka, seront pour lui. Il partira alors, enfin, à la recherche d'une amitié qu'il ne trouvera pas. Par esprit de revanche, cet homme, qui se croit supérieur aux autres, se rabattra sur la pauvre Lisa. Il voudra lui faire payer ses nombreux affronts. [...]
[...] Et il renforce cette idée par son unique trésor et cette lettre était destinée à rester dans sa boite sans aucune suite Il en profite pour exprimer une tendresse feinte qui témoigne bien de son sarcasme la pauvre petite Or à travers ces réactions de l'homme du sous-sol, on dénote une jalousie évidente, car il exprime un sentiment de dépit mêlé d'envie, dû à ce qu'elle possède et ce que lui aimerait également posséder. Et cela complété par certaine phrase telle que Pourtant, la vérité brillait déjà par delà cette stupéfaction. Une vérité ignoble ou même pas que le jeu pourtant . [...]
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