Marianne est la jeune épouse du juge Claudio, dont Coelio est amoureux et Octave est l'ami de celui-ci ; Octave doit faire en sorte que Marianne veuille bien prendre un amant et pour cela il essaye de l'aborder plusieurs fois. Dans cette scène, Marianne se rebiffe et explique son sort à Octave, c'est la première fois que Marianne se montre sous ce jour, elle défend la cause des femmes (...)
[...] Dans ma première partie, je vais montrer comment perce l'ironie dans ce passage et dans la deuxième, quels reproches Marianne adresse aux hommes et quelle est son idée de l'amour. Ce passage commence par une tirade de Marianne ; dans la scène précédente, elle s'est fait insulter par Octave, car elle refuse de devenir la maîtresse de Coelio. Elle utilise des adjectifs mélioratifs quand elle parle d'Octave et exagère pour se moquer de lui, mon cher cousin un digne représentant au lieu de l'insulter, elle le tourne en dérision. [...]
[...] Le principal reproche qu'elle adresse aux hommes est de traiter les femmes comme si elles n'étaient rien voilà une belle nuit qui passe Dans ce passage, Marianne montre qu'Octave et elle n'ont pas u tout la même vision de l'amour. Même si elle ne parle pas à la première personne, on peut percevoir que pour elle l'amour existe. Marianne se montre comme un personnage romantique dans cet extrait, on peut voir qu'elle est déçue de l'attitude des hommes à son égard et essaye de faire changer d'avis Octave en lui montrant tous les torts que son comportement peut faire. [...]
[...] Dans sa dernière tirage, toujours en s'adressant à Octave, Marianne définit ce qu'est une femme en utilisant une comparaison qui est une antithèse ; c'est donc le contraire de ce qu'elle pense et ses paroles pourraient être attribuées à Octave : Une coupe fragile qui renferme une goutte de rosée, qu'on porte à ses lèvres et qu'on jette par-dessus son épaule Le registre de cette tirade est donc satirique, Musset utilise des figures d'exagération, des éloges paradoxaux et des sous-entendus pour caricaturer l'image que Marianne a d'Octave et des hommes en général. Tout en ce moquant d'Octave, Marianne fait un portrait assez caricatural des hommes et les montre sous un mauvais jour. [...]
[...] Commentaire : Acte 2 Scène 1 des Caprices de Marianne Cet extrait est tiré des Caprices de Marianne, une pièce de théâtre romantique écrite par Musset en 1833. Cette scène, qui se trouve au milieu de la pièce, est la deuxième rencontre entre Octave et Marianne, deux des personnages principaux. Marianne est la jeune épouse du juge Claudio, dont Coelio est amoureux et Octave est l'ami de celui-ci ; Octave doit faire en sorte que Marianne veuille bien prendre un amant et pour cela il essaye de l'aborder plusieurs fois. [...]
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