Avec les derniers diamants de l'Eldorado, Candide s'achète une "petite métairie" dans laquelle il réunit ses compagnons. Le désoeuvrement le conduit à aller quêter auprès d'un derviche la réponse à l'interrogation métaphysique sur l'existence du mal en ce monde, mais il n'obtient qu'une fin de non recevoir : il faut se "taire". Après quoi il rencontre "un bon vieillard" qui préconise le travail comme remède au malheur humain. Candide retourne dans sa métairie et met en oeuvre cette leçon. Le texte se présente en deux parties : un long discours de Pangloss, puis la vie à la métairie avec le dernier mot de l'apologue laissé à Candide et sonnant comme une maxime "Il faut cultiver notre jardin" (...)
[...] Annonce du plan L'évolution de Candide au terme du voyage 1_De l'incipit à l'excipit les ressemblances Quatre personnages sont présents : Candide, Pangloss, Cunégonde et Paquette. Pangloss est toujours celui qui parle le plus. Il a un volume de parole considérable. On a toujours ce lieu clos qui est un autre modèle de la société Les oppositions: personnages, lieux, valeurs Des personnages sont absents: le baron, la baronne et leur fils ont disparu. Ils n'ont plus leurs places dans la société. [...]
[...] Candide répond bien dit mais juste au niveau de la parole. Emploi de nombreux connecteurs qui n'ont que l'apparence de logique : car quête de la causalité. Il est celui qui raisonne sans travailler alors que Martin enfermé lui aussi dans son pessimisme est celui qui travaille sans raisonner eux Candide doit trouver une réponse ailleurs. Candide: qui écoutait prend l'initiative de la réflexion: fit de profonde réflexion L1 et de la parole puisqu'il interrompt la logorrhée de Pangloss Je sais qui est un savoir tiré de l'expérience. [...]
[...] La métairie dessine un type de société fondé sur l'égalité et le travail. Conclusion: Candide a évolué et au terme de son parcours chaotique a tiré les leçons de l'expérience tandis que Pangloss figé dans son dogmatisme est la figure de tous les fanatiques dont le discours interdit le progrès. Voltaire dessine une morale pragmatique, refuse de lire le monde au regard des discours des métaphysiciens et des théologiens. L'apologue s'inscrit dans la démarche des Lumières qui prônent l'exercice de la raison et du progrès. [...]
[...] Et dans la métairie, travail avec l'emploi de verbes. Primat donné à la vertu et non à la naissance. Dans la métairie se dessine un système de valeurs fondé non sur la naissance et le rang social mais sur le travail et l'utilité social. Ce passage montre comment à la fin du XVIIIème siècle la noblesse est supplantée par la bourgeoisie, enrichie par son travail. Les personnages: Pangloss est celui qui reste figé dans ces ratiocinations La première tirade: la précarité du pouvoir Emballement verbal fondé sur la chronologie et non sur la logique Raisonnement à priori le jardon d'eden Reférence au travail comme châtiment Points de suspension rhétorique qui tourne à vide, mécanique d'une parole creuse, stérilité du discours. [...]
[...] Le désoeuvrement le conduit à aller quêter auprès d'un derviche la réponse à l'interrogation métaphysique sur l'existence du mal en ce monde, mais il n'obtient qu'une fin de non recevoir : il faut se taire Après quoi il rencontre un bon vieillard qui préconise le travail comme remède au malheur humain. Candide retourne dans sa métairie et met en oeuvre cette leçon. Le texte se présente en deux parties: un long discours de Pangloss, puis la vie à la métairie avec le dernier mot de l'apologue laissé à Candide et sonnant comme une maxime Il faut cultiver notre jardin Lecture Pb? En quoi ce texte apporte-t-il une réponse au conte philosophique? [...]
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