Dans Candide, Voltaire dresse une critique de la société, de la religion et de l'optimisme. Il dénonce ainsi tout ce qui selon lui ne va pas à son époque et reproche certains comportements.
Premièrement, la satire religieuse. Juifs, chrétiens et musulmans commettent tous les péchés. Par exemple au chapitre 14 : les soldats Jésuites tuent : "los padres qui font ici la guerre [...] qui tuent ici des Espagnols" (...)
[...] Ce discours optimiste précède d'autres catastrophes exceptionnelles (tempête, naufrage chap 4). Au chapitre 28, après avoir vécu les mille supplices, le précepteur dit encore : je suis toujours de mon premier sentiment [ ] il ne me convient pas de me dédire, Leibniz ne pouvant avoir tort. Ainsi, par le biais du philosophe Pangloss, Voltaire critique la philosophie optimiste et démontre que tout ne peux pas toujours aller bien. Cependant, Pangloss est tellement attaché à la philosophie de Leibniz qu'il y croit encore même après avoir vécu des catastrophes horribles. [...]
[...] Il critique une société qui ne s'intéresse pas à l'être humain en général mais à ce qu'il possède. Plusieurs épreuves du conte témoignent d'actes nombreux et variés d'injustice. Chacun des personnages subit souvent un manque de justice : détention illégale ; torture, mise à mort injustifiée Au chapitre 19, Candide est dépouillé, trompé par le juge : celui-ci s'appuie sur des arguments judiciaires malhonnêtes le juge commença par lui faire payer dix mille piastres pour le bruit qu'il avait fait. [...]
[...] La religion a aussi dans Candide un aspect qui encourage la guerre ; dans le chapitre 3 Abares et les Bulgares sont en guerre et les Rois font prier les prêtres pour remercier Dieu du combat : Tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son champ. Au Maroc, les musulmans s'entretuent, se font la guerre entre eux sans manquer aucune des cinq prières journalières : théoriquement la religion est contre les conflits. La religion est aussi la complice de l'esclavage. Dans le chapitre 19 les prêtres chrétiens proclament des prières contre le racisme : Nous sommes tous enfants d'Adam, blanc et noir mais de l'autre ils laissent les maitres traiter les africains en esclaves. [...]
[...] On peut alors penser que Voltaire a écrit ce conte philosophique dans le but de critiquer des aspects de son époque avec lesquels il était en désaccord. Il élabore donc diverses critiques avec l'aide des personnages de Candide et Pangloss. [...]
[...] La guerre est l'un des thèmes principaux du conte de Voltaire. La guerre entre les Abares et les Bulgares au chapitre 3 n'a pas d'origine connue mais elle ne profite à aucun des deux territoires et pille leurs ressources, leurs populations. Dans le chapitre 23, Martin explique à Candide que le conflit entre l'Angleterre et la France est inutile car ils se battent pour quelques arpents de neige vers le Canada ; mais cette guerre leur coûte bien plus cher que la valeur de la contrée. [...]
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