Le texte de Voltaire, "le nègre de Surinam" est un extrait de son oeuvre
[...] Les châtiments corporels sont pourtant courants et réglementés, puisque le nègre à une main coupée et une jambe en moins. Il s'est fait couper la jambe à cause d'une fuite, ce qui est la peine mise en vigueur par le code noir dans ce cas de délit et s'est fait coupé la main, par mesure de sécurité sanitaire, les accidents du travail étant fréquents à cause du maniement des meules de canne à sucre. Ce procédé vise à éviter la gangraine. [...]
[...] Leur naïveté est touchante, mais ils possèdent des qualités telles que le bon sens, la politesse, la douceur, le respect du prochain. Candide passe donc de l'intérêt apitoyé ce pauvre homme à la compassion, pour finir par l'indignation, abomination qui témoigne alors de son refus de l'optimisme. Le choc que subit Candide le conduit à se révolter d'une part, et d'autre part à parler du système de l'optimisme avec une grande violence c'est la rage de soutenir que tout est bien lorsque tout est mal. [...]
[...] Cependant, on observe des allusions au commerce triangulaire, avec une mère naïve, mais tout autant cynique, qui vend son fils et le maître du nègre, Vanderdur, pour dix écus patagons. Le commerce triangulaire est aussi sous-entendu : le nègre parle de sa vente en Afrique, de sa vie d'esclave en Amérique, et de la vente du sucre en Europe. De plus, Surinam est la capitale de la Guyane hollandaise et est riche de culture tropicale. Surinam y exploite donc les nègres. [...]
[...] Dans cet extrait, Candide, personnage principal, se trouve à Surinam, et y rencontre un nègre, un bras et une jambe en moins. Débute un dialogue dans lequel le nègre explique son histoire, depuis sa vente dans son enfance jusqu'à la façon dont il est traité par ses exploiteurs. Candide est alors très ému de ses dires, et se met à pleurer. Dans ce passage, Voltaire émet plusieurs critiques. Tout d'abord, celle du code noir et de l'esclavage, puis celle de la religion pour enfin finir sur une critique de la philosophie de l'optimisme. [...]
[...] Candice Corbec Le nègre de Surinam Commentaire de texte. Le texte de Voltaire, le nègre de Surinam est un extrait de son œuvre Candide, un conte philosophique, parut en 1759. Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet, né à Paris en 1694. Il est écrivain, philosophe et encyclopédiste français. Tout au long de sa vie, l'auteur voyage, s'exile en Europe à cause de ses critiques et de ses idées. Il meurt en 1778 à Paris, à l'âge de quatre vingt ans. [...]
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