Voltaire est un grand auteur du XVIIIème siècle, le siècle des Lumières. Il est connu pour avoir écrit de nombreux contes philosophiques comme Zadig, L'Ingénu mais aussi Candide, publié en 1759 d'où est extrait ce texte. L'extrait que nous allons étudier se situe dans la première partie du conte au moment où Candide vit des expériences abominables qui remettent en question son optimisme. Déçu par l'Europe où il ne rencontre que des horreurs il décide de partir pour l'Amérique en compagnie de son maître Pangloss (...)
[...] Voltaire insiste sur l'absurdité de cette cérémonie religieuse. C'est en fait un acte de superstition qui s'appuie sur une raison aberrante. On retrouve le même illogisme à l'occasion de l'arrestation d'un biscayen : on avait en conséquence conduit un biscayen l10. On remarque encore qu'un faux lien logique est mis en exergue car il n'existe aucun rapport entre un tremblement de terre et l'arrestation d'un biscayen. Voltaire démontre ainsi notamment en utilisant l'expression de conséquences la logique des pouvoirs absolus qui imposent des raisonnements trompeurs. [...]
[...] On organise un Autodafé pour arrêter les séismes. L'ironie nait parce que Voltaire considère en fait les sages comme des fous dangereux. Les théologiens sont considérés comme des êtres extravagants et stupides. Voltaire énonce la mesure absurde qui prétend empêcher les phénomènes naturels les sages du pays n'avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale l3-4-5. L'humour noir est associé à l'ironie quand le narrateur annonce un bel Autodafé (alors que le bûcher va être alimenté par des hommes). [...]
[...] L'Autodafé Voltaire est un grand auteur du XVIIIème siècle, le siècle des Lumières. Il est connu pour avoir écrit de nombreux contes philosophiques comme Zadig, L'Ingénu mais aussi Candide publié en 1759 d'où est extrait ce texte. L'extrait que nous allons étudier se situe dans la première partie du conte au moment où Candide vit des expériences abominables qui remettent en question son optimisme. Déçu par l'Europe où il ne rencontre que des horreurs il décide de partir pour l'Amérique en compagnie de son maître Pangloss. [...]
[...] Cette catastrophé est traduite grâce aux harmonies initiatives : allitération en vibrante et en ; assonance nasale et en Grace à cette cacophonie Voltaire montre toute l'horreur et la destruction causée par l'Inquisition. Conclusion générale : Ce chapitre s'inscrit dans la ligne de la lutte acharnée menée par Voltaire contre le fanatisme et les persécutions. L'ironie grimaçante, l'humour noir et le burlesque permettent à l'auteur d'éveiller dans les esprits la révolte. Certes, le mal est omniprésent pour Voltaire ; mais l'Homme pourquoi doit-il ajouter à ces cataclysmes naturels les horreur de la superstition. [...]
[...] L'ironie est présente par l'utilisation de l'adjectif belle l27. Cette musique est a prendre au sens contraire. Au registre ironique Voltaire ajoute le burlesque. En effet, il emploie des termes bas pour traiter des sujets graves : c'est fessé en cadence l28. Voltaire emploie le terme fessé et non flagellé. Cela rend la réalité triviale et ridicule. Le sourire suscité par ce spectacle grotesque se fige lorsqu'on apprend le sort atroce réservé aux autres condamnés 3 hommes sont brûlés le 4e est pendu. [...]
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