Ce document passe en vue les grands thèmes abordés par Voltaire dans son oeuvre notoire "Candide". Après une brève introduction sur la situation historique de la France à l'époque de l'écriture de l'oeuvre, on s'intéressera aux grands thèmes, qui montrent que "Candide" est une réflexion sur le mystère du mal, et une critique de l'optimisme et de la religion.
[...] Description de la guerre Le jeune a été témoin de la bataille livrée par les bulgares et les abares, quand il a été enrôlé par force dans l'armée des bulgares, et subi les pires châtiments de ceux-ci, avant que le roi ne le gracie. Le cumul des adjectifs de plus en plus intensifs crée une gradation, auquel s'ajoute l'emploi de l'adjectif "ordonné" qui installe une assise de confiance : l'impression qui se dégage est celle d'un ordre que viennent appuyer les articulateurs logico-temporels. [...]
[...] La mise à mal de la philosophie de Pangloss Après avoir retrouvé peu à peu ses amis, toute la compagnie s'installe à une métairie à Constantinople, une forte polémique oppose les uns aux autres, que Candide achève en donnant une idée inspirée par le vieux turc; "il faut cultiver notre jardin". Le discours de Pangloss sur les grandeurs est contre-attaqué par le discours de Candide, ce qui constitue un élément de révolte du héros sur une philosophie du bien et du mal. Bibliographie Candide de Voltaire, Collection repères Hachette, édition Hachette. Candide ou l'optimisme, texte intégral, Folioplus classiques. [...]
[...] Encore des épreuves rocambolesques Dans leur périple au Portugal, Candide et Pangloss assistent à un naufrage dans lequel l'anabaptiste Jacques périt, puis à tumultueux tremblement de terre dès leur arrivée à Lisbonne. La religion dans Candide Le chapitre VI est un chapitre de dénonciation : Voltaire y dénonce l'Inquisition et le fanatisme. "Après le tremblement de terre qui avait détruit les trois quarts de Lisbonne, les sages du pays n'avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale que de donner au peuple un bel auto-da-fé", car pour l'église un supplice préventif (l'autodafé) empêchera un nouveau tremblement de terre : une fausse cause. [...]
[...] L'amour parodié Après l'autodafé, Candide est soigné par une vieille qui le mène chez Cunégonde. Tout le chapitre VII constitue une parodie du roman sentimental, mais ici, l'enchaînement grotesque des événements, remplace les scènes susceptibles d'être touchantes qu'on trouve souvent dans ce genre de romans. A la vue de Cunégonde, mille questions le tourmentent, mais il ne peut reformuler aucune : " la force lui manque, il ne peut proférer une parole". Cunégonde a les traits tirés et les yeux tristes, mais le jeune homme la trouve rayonnante de beauté et "il tombe à ses pieds". [...]
[...] Le seigneur est l'homme qui ne se soucie de rien. Jean-Jacques Rousseau, dans sa lettre de providence, explique le pessimisme de Voltaire de ce sentiment de satiété : "je ne me soucie fort peu que les autres pensent comme moi". Certaines œuvres d'art sont critiquées par Voltaire à travers les propos de Pococuranté : " J'aimerais peut-être mieux l'opéra, si on n'avait pas trouvé le secret d'en faire un monstre qui me révolte. Ira voir qui voudra de mauvaises tragédies en musique, où les scènes ne sont faites que pour amener, très mal à propos, deux ou trois chansons ridicules qui font valoir le gosier d'une actrice". [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture