Candide, chapitre XIX - Voltaire - publié le 08/05/2014

Thèmes abordés

Candide, chapitre XIX, Voltaire, nègre de Surinam, discours de l'esclave

Résumé du document

Ce passage constitue une sorte de parenthèse, car il manque un arrêt dans la progression du récit ; en effet l'autonomie du texte est marqué par sa phrase liminaire, mouvement d'entré « en approchant  de la ville» et par un mouvement de sortie qui permettra au récit de reprendre « il entre dans Surinam ». C'est le moment de la satire, d'une certaine forme de diatribe concentrée en quelques lignes.

Extraits

[...] Cette neutralité est en décalage avec l'état horrible de l'esclavage. Le discours de l'esclavage reprend la tonalité neutre du récit initiale alirs que Candide vient de manifester son émotion mon Dieu, état horrible, mon ami le ton est celui de la résignation ; l'esclave à accepter son sort et il délivre des paroles informatives à visés objectives. Tout d'abord la proposition courte c'est l'usage exprime la passivité du personnage. Ensuite on peut relever aucune marque d'émotion ou de sentiments dans le discours, au contraire la froide raison préside à la progression du discours. [...]

[...] Le 3e pôle du commerce triangulaire est également mentionné : la côte de Guinée Le temps délimité de la scène se trouve dans une temporalité élargie : une allusion à l'enseignement de Pangloss et dans le discours de l'esclave deux passés, un passé proche celui des mauvais traitement reçu et un plus lointain celui de la vente en Afrique. Le passage s''ouvre sur une vision d'ensemble et s'attache à la position du personnage : étendue par terre Ensuite le portrait se précise, éléments physique, détail sur la nature, la matière et couleur de son vêtement caleçon, toile bleu, la moitié Le narrateur souligne la cohérence du portrait en insistant sur les parallélisme. Tout est présenté sur le mode de l'amputation. C'est une froide minutie qui traduit un souci de vérité. [...]

[...] Candide de Voltaire, chapitre XIX En quoi le passage du nègre de Surinam constitue une parenthèse dans le récit ? Quel cadre spatio-temporel se dessine au travers du récit et des discours ? Commenter la précision de la description de l'esclave ? Comment le discours de l'esclave donne-t-il l'impression que le personnage est passif et pet concerné par son terrible destin ? Ce passage constitue une sorte de parenthèse car il manque un arrêt dans la progression du récit ; en effet l'autonomie du texte est marqué par sa phrase liminaire, mouvement d'entré en approchant de la ville» et par un mouvement de sortie qui permettra au récit de reprendre il entre dans Surinam C'est le moment de la satire, d'une certaine forme de diatribe concentrée en quelques lignes. [...]