Commentaire composé détaillé et complet sur le chapitre 3 du conte philosophique "Candide", de Voltaire. Idéal pour une révision rapide dans l'optique du Baccalauréat de Français, ou tout simplement pour un devoir.
[...] On dirait aussi que la guerre est une bataille d'automates, les soldats ne sont que des pantins qu'ont envoient au massacre. La guerre touche aussi les populations civiles : des actes de barbaries sont perpétrés, on tue les enfants, on est violent, on éventre les femmes, on laisse les blessés souffrir longtemps. En résumé, tout cela contredit tout ce qu'il y a de logique, de rationnel, la guerre est un retour à l'état de barbarie qui s'oppose aux idées de civilisations, de raisons et de progrès. [...]
[...] Conclusion : Dénonciation de la guerre, de la religion, remise en cause de théories philosophiques, utilisation de figures de style à portée satirique, ces éléments montrent bien le désir ou plutôt l'aspiration de Voltaire à vouloir que la société sorte de ses carcans habituels. Voltaire, veut que la société évolue, et qu'elle arrête avec ses idioties Voltaire, philosophe des Lumières, montre au travers de son œuvre que l'homme peut et se doit de changer pour le bien de l'humanité. Le Te deum est une prière dont le titre complet est laudamus : toi mon dieu, nous te louons. [...]
[...] Ce droit de la guerre n'a rien de rationnel. La religion, primordiale et intouchable à l'époque des Lumières est pointée du doigt. Ainsi, la religion est présentée comme un outil justifiant la guerre dans chaque camps, on célèbre des te deum La religion est ainsi présentée comme un prétexte qui permet la barbarie et la cruauté. Elle devient un élément de division entre les hommes au lieu de les rapprocher. Ce texte illustre la faillite de la religion puisque toutes les valeurs de charité et d'amour du prochain sont oubliées. [...]
[...] Commentaire composé : Voltaire, Candide, Chapitre III Introduction : Le jeune Candide vivait heureux dans le meilleur des mondes possibles de Thunder-ten-tronckh. Mais il en est chassé à grands coups de derrière pour avoir embrassé la fille du Baron, Cunégonde. Ainsi dans une aventure où l'attendent les pires expériences, Candide commence par affronter la vie militaire (avec ses brimades) et la guerre. Cette dernière jouant un rôle très important dans ce chapitre sera analysée en première partie, sera aussi évoqué le poids et la relation avec la religion. [...]
[...] Dans ce chapitre, on a un écho de cette théorie avec la phrase : la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ 9 à coquins. La contradiction est flagrante entre le ton désinvolte et le nombre de morts ; la théorie philosophique se contredit elle-même. Le second reproche le fait que l'on pouvait adresser à la philosophie ou à un certain genre de philosophe, est de ne pas briller par le courage. Ainsi, Candide qui tremblait comme un philosophe se cacha du mieux qu'il pu pendant cette boucherie héroïque, ce qui ne l'empêche pas ensuite : d'aller raisonner ailleurs des effets et des causes : c'est un raisonneur incorrigible. [...]
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