Commentaire composé sur le chapitre 20 du conte philosophique de Voltaire, Candide.
Tous les commentaires composés sur Candide:
Voltaire, Candide, Chapitre 1
Voltaire, Candide, Chapitre 2 (Candide, chassé du paradis terrestre...)
Voltaire, Candide, Chapitre 2 (Candide, tout stupéfait...)
Voltaire, Candide, Chapitre 3 (Rien n'était si beau, si leste...)
Voltaire, Candide, Chapitre 3 (Il demanda l'aumône...)
Voltaire, Candide, Chapitre 5 (La noyade)
Voltaire, Candide, Chapitre 6 : L'autodafé
Voltaire, Candide, Chapitre 12 (Le récit de la vieille)
Voltaire, Candide, Chapitre 14 (Candide avait amené de Cadix...)
Voltaire, Candide, Chapitre 17 (Quand ils furent aux frontières des Oreillons...)
Voltaire, Candide, Chapitres 17 et 18 : L'Eldorado
Voltaire, Candide, Chapitre 19 (La première journée de nos deux voyageurs...)
Voltaire, Candide, Chapitre 20
Voltaire, Candide, Chapitre 22 (A peine Candide fut-il dans son auberge...)
Voltaire, Candide, Chapitre 30 (Il y avait dans le voisinage...)
[...] Voltaire est en effet de ceux qui abordent la vie avec une lucidité scientifique. Tout En partenariat avec www.bacfrancais.com raisonnement, y compris en philosophie, doit s'appuyer sur les faits et non découler d'une attitude à priori, qui subordonne la réalité à une idée préexistante, comme Dieu ou l'optimisme du "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles". Mais les conclusions auxquelles aboutit Martin sont abusives ; car, à force de voir le mal partout, il tombe dans le travers de Panglos. [...]
[...] Il croit à l'existence du bien, tel qu'il a pu l'entrevoir notamment en Eldorado. C'est pourquoi il oppose une restriction, soulignée par l'adverbe "pourtant", à l'attitude obstinément négative de Martin. A force de rencontrer tout et son contraire, Candide en est venu à avoir une vue relative des choses. Le bonheur se situera pour lui entre les positions extrêmes de Panglos et de Martin. Conclusion : Fonder toute opinion sur les données de l'expérience constitue une des revendications majeures de la philosophie des Lumières. [...]
[...] Pendant les premiers chapitres du roman, Candide était encore un enfant. Il ne pouvait prévoir toutes les formes que prendrait l'absurdité du mal (comme les malheurs du nègre de Surinam). Il décide alors, après avoir éprouvé une crise décisive où il remet en question son optimisme, d'entreprendre une enquête pour savoir si l'homme est bon ou méchant, et si le bonheur humain est possible. Ce changement capital marque son entrée dans l'âge adulte : à la passivité de l'enfant, il va opposer la volonté positive de l'homme mûr. [...]
[...] Auparavant, il cherche quelqu'un pour lui tenir compagnie pendant la traversée ; il choisit finalement un savant pauvre et persécuté du nom de Martin à qui il paie le voyage. Pour passer le temps sur le bateau, ils entament une discussion sur le problème du mal. Enjeu : A partir du thème du mal et de la misère de la condition humaine, il est intéressant d'analyser l'attitude de Candide face à ce nouveau personnage. I - Le thème du mal Le mal est l'un des thèmes fondamentaux du roman. [...]
[...] Cette réserve est capitale car Candide aura au moins une référence qui échappe aux idées du savant. II - Les misères de la condition humaine Pour illustrer son pessimisme, Martin dresse un tableau désolant de la condition humaine. Dans un premier temps, il fait un long catalogue de ce qu'il appelle "les misères publiques", qu'il envisage sous les trois principaux types de rapport entre les individus : celui des "villes", celui des "familles", et enfin celui des "faibles" et des "puissants". [...]
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