Voltaire (1694-1778) est un des plus grands philosophes de l'époque des Lumières. Son oeuvre s'exprime dans tous les genres, et particulièrement dans le conte philosophique. Candide, publié en 1759, narre le voyage extraordinaire du jeune héros éponyme qui va faire son apprentissage en parcourant le monde, pour découvrir qu'il n'est point si beau que son précepteur Pangloss le lui a enseigné.
Le chapitre XVIII constitue une pause dans le conte et est totalement consacré à la présentation de l'utopie d'Eldorado. Cet extrait la religion de ce pays idéal.
Nous verrons que celui-ci permet à l'auteur de faire une satire plaisante de la religion, puis qu'il envisage une religion utopique (...)
[...] Candide à tous ces discours demeurait en extase, et disait en lui- même : Ceci est bien différent de la Westphalie et du château de monsieur le baron : si notre ami Pangloss avait vu Eldorado, il n'aurait plus dit que le château de Thunder-ten-tronckh était ce qu'il y avait de mieux sur la terre ; il est certain qu'il faut voyager. 1 ) complotent, se disputent. Commentaire : Introduction : Voltaire (1694-1778) est un des plus grands philosophes de l'époque des Lumières. Son œuvre s'exprime dans tous les genres, et particulièrement dans le conte philosophique. [...]
[...] Le chapitre XVIII constitue une pause dans le conte est totalement consacré à la présentation de l'utopie d'Eldorado. Cet extrait la religion de ce pays idéal. Nous verrons que celui-ci permet à l'auteur de faire une satire plaisante de la religion, puis qu'il envisage une religion utopique. une satire plaisante de l'intolérance religieuse : un extrait proche de l'apologue : Le premier paragraphe passe en revue rapidement les différents sujets de conversation pour aborder l'essentiel, le problème religieux. En employant l'expression goût pour la métaphysique Voltaire en donne déjà une image péjorative. [...]
[...] Pas de prières, mais simplement de la reconnaissance. Voltaire ironise en indiquant que cette foi sincère, désintéressée, nous n'avons rien à lui demander, il nous a donné tout ce qu'il nous faut devrait être la religion de tout le monde La question oratoire Est-ce qu'il peut y avoir deux religions? démontre qu'il n'y en a pas d'autres. pas de hiérarchie, mais de l'humilité : Le fait qu'il n'y ait ni prêtres, ni moines confirme cette idée : Nous sommes tous prêtres Le gigantisme des fêtes solennelles rappelle avec humour le conte rabelaisien. [...]
[...] François-Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1769), Candide chapitre XVIII, extrait. La conversation fut longue ; elle roula sur la forme du gouvernement, sur les mœurs, sur les femmes, sur les spectacles publics, sur les arts. Enfin Candide, qui avait toujours du goût pour la métaphysique, fit demander par Cacambo si dans le pays il y avait une religion. Le vieillard rougit un peu. Comment donc! Dit-il ; en pouvez-vous douter? Est-ce que vous nous prenez pour des ingrats? Cacambo demanda humblement quelle était la religion d'Eldorado. [...]
[...] Ainsi cet extrait s'apparente à un apologue. un vieil homme philosophe : Les réactions du vieil homme évoluent au cours du passage, d'abord surpris et stupéfait, comme le montrent les exclamations et les questions rhétoriques, Comment-donc! Dit-il; en pouvez-vous douter? mais il comprend vite la naïveté de ses hôtes et porte un regard bienveillant mes amis et amusé, Le bon vieillard sourit Un vocabulaire mélioratif le désigne, bon vieillard deux fois, puis bon et respectable sage Il ironise et parfois se moque de ses interlocuteurs, par exemple avec cette énumération feignant le doute : Apparemment . [...]
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