Dans ce chapitre 18, Candide se retrouve dans l'Eldorado, un mythe ayant toujours existé.
Nous verrons quels éléments fabuleux Voltaire a emprunté aux contes et aux légendes pour imaginer cette utopie. Nous nous demanderons ensuite si, dans le tableau de cette cité parfaite, l'auteur n'a pas introduit ce qui de son idéal lui tenait le plus à coeur.
Idéal pour les révisions du Bac de français.
[...] Candide et Cacambo par la simplicité des mœurs et des usages, l'hospitalité est chaleureuse. Mais ce qui frappe le plus le lecteur, c'est l'attitude du monarque affectueux et débonnaire. Un monarque qui n'impose pas aux visiteurs une étiquette stricte ou code d'usage comme des rites spécifiques. Il suffisait simplement de le prendre dans ses bras et l'embrasser sur les deux joues. Indirectement, Voltaire critique les usages qui règnent dans les cours. Voltaire tourne en dérision les cérémonies de cours en les caricaturant. [...]
[...] Candide Chapitre 18. Introduction : La croyance en l'existence d'une citée fabuleuse où l'on abonde et où règne une parfaite harmonie remonte à l'Antiquité. Ce mythe de l'Eldorado animait les Conquistadores et il ne disparu par avec eux. Voltaire a repris ce thème dans Candide, son plus célèbre compte philosophique paru en 1759. En effet, le héros de ce récit, Candide, passé en Amérique du Sud après bien des tribulations en Europe, arrive en compagnie de son fidèle valet Cacambo dans le pays d'Eldorado. [...]
[...] Marché dans 1000 colonnes, ce chiffre impressionne le lecteur. Pour composer son décor utopique, Voltaire introduit des éléments exotiques et insolites. Nous sommes au Pérou, on peut donc supposer que les moutons soient des lamas. Le décor imaginé par Voltaire provient des contes orientaux comme les milles et une nuits canne à sucre, fontaine de rose. Le colibri est l'oiseau du paradis. Tout cela compose un décor de rêve où domine l'influence des contes orientaux, parfois il s'agit tout simplement de détails pittoresques juste pour dépayser le lecteur, sans grande importance, comme la présence des 20 plus belles filles de la garde et grands Officiers et Officières. [...]
[...] Cette critique est pour montré que notre société n'accorde pas assez de place au sciences. Conclusion : L'ensemble du chapitre permet de nuancer. Au delà des apparences, il y a des imperfections : ce sont les limites de l'utopie. Voltaire nous indique ici qu'il ne sert à rien de rechercher une société idéale mais qu'il vaut mieux rechercher la société la meilleure possible. Il fait donc une satire de l'utopie. C'est un philosophe pragmatique, il refuse le dogmatisme (les idées sans preuves). [...]
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