Candide est un récit de 30 chapitres dans lequel Voltaire a choisi de nous faire suivre un personnage naïf qui découvre progressivement l'horreur de la vie et qui construira sa propre philosophie. Ce premier chapitre fonctionne comme une entrée en matière traditionnelle, classique : puisque l'auteur met en place le cadre spatiaux temporel, les personnages et leurs situations, et tout cela de façon très rapide.
[...] Voltaire emploi une formule absolue avec un adjectif superlatif : Le plus beau des châteaux cette phrase est caractéristique du conte de fée. Les personnages : le baron, la baronne et la fille correspondent au trio typique du conte de fée, assimilés au roi, à la reine et à la princesse. De plus, il y a aussi Candide présenté comme le héros, décri de manière très positive : sa physionomie annonçait son âme Aussi, le lieu (=royaume) est autarcique, fermé. [...]
[...] Naturellement, le premier personnage présenté est Candide, logique à la hiérarchie du narrateur. La présentation est organisée de la façon suivante : d'abord Candide, ensuite la famille du baron puis Pangloss. Comme de nombreux contes, la fonction, le caractère des personnages sont traduits par leur nom. Candide : signifie en latin pureté, blancheur ce qui prouve sa naïveté et son innocence. Une certaine passivité le caractérise dés la présentation : on le nommait Candide Il est présentait comme un élève modèle, qui écoute attentivement, une sorte de réceptacle. [...]
[...] sentimentalement : puisqu'il va courir après Cunégonde dans tout le conte, et à la fin il va tomber dans une sorte de réalité amoureuse avec elle, il finit par l'épouser par obligation pour une raison contradictoire. Ce premier monde est un monde faux semblant, pervertis par l'enseignement de Pangloss, par son fonctionnement politique et prétentieux du baron et également au caractère autarcique du château. Ce monde est à mettre en parallèle avec l'eldorado, monde irréel mais idéal (utopie), et au monde final du jardin, réaliste et adapté à la réalité des personnages et du monde. Ces deux autres mondes sont à l'opposé de celui du château. [...]
[...] Son caractère est présenté comme illogique et absurde. L'aspect illusoire : Le monde présenté ici ne fonctionne que sur des apparences. En premier lieu, ce qui est complètement faux, c'est la puissance du baron, elle repose sur son château. Ce château est décrit comme beau, car il possède une porte et des fenêtres et une salle ornée d'une tapisserie Un effet ironique, tout s'appuis sur des tromperies. Dans cette baronnie, tout est illusoire, les meutes de chiens sont constituées de chiens de basse cour. [...]
[...] D'entrée, les discours de Pangloss présentent son résonnement faussé qui est une addition de stupidité, et qui montre au lecteur que c'est une personne parlant beaucoup pour ne rien dire. De plus que ses paroles sont creuses, ce qui amplifie sa personnalité. Pangloss enseigne la : métaphysico-théologo-cosmolonigologie Ce terme est la science englobant quatre disciplines enseignés par Panglos: - La métaphysique : c'est l'étude des domaines échappant à l'expérience concrète c'est a dire à ce qui est lié a l'au de las, à dieu, à l'abstrait : c'est une science réel. [...]
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