Le roman réaliste attire les Hommes qui aiment avoir une vision du monde réel et non d'une utopie. D'après un critique contemporain, il semblerait que « dans le roman de Camus la peste se présente comme une abstraction » donc pour lui la peste est une image, un concept et rien d'autre. Nous pouvons donc nous interroger sur le fait que Camus ait pris la peste comme image.
[...] Dans le roman La Peste d'Albert Camus, l'évolution de l'épidémie de peste qui sévit dans la ville d'Oran est le fil conducteur de l'oeuvre. Dans la première partie du roman, il y a l'intrusion de la peste dans la ville d'Oran qui est surtout marquée par la mort anarchique des rats en surface. Et ce n'est qu'à partir de la page 44 que l'on commence à parler de « peste » et que l'on commande des sérums de Paris pour les personnes atteintes de la peste qui d'abord souffrent de fièvres, de délires...puis dans bien des cas la mort s'ensuit. (...)
[...] Apparemment le sérum de Castel connu d'un coup un succès bien que Tarrou finit par mourir de la peste alors qu'elle était en train de disparaitre. Les portes de la ville se ré-ouvrent et on nous dévoile enfin l'identité du narrateur, c'est Rieux qui nous a relaté l'histoire en étant le plus objectif possible. Certes nous pouvons avoir une vision simpliste de cette œuvre, mais nous pouvons également y voir un lien avec des faits historiques. On nous l'annonce dès le début de l'œuvre dans la première phrase avec les mots chronique 194. [...]
[...] On sait que Camus est un humaniste et qu'il est contre le totalitarisme ainsi que le nazisme. Il nous le démontre dans La Peste en adoptant le rôle du docteur Rieux qui essaie, de son mieux, de sauver ses patients bien qu'il sache qu'il ne peut quasiment rien faire face au fléau mais ne l'approuve en aucun cas. Par cette œuvre engagée, il veut nous montrer l'absurdité de la guerre, l'absurdité de l'Homme face au fléau comme le fait aussi Roberto Bénigni dans son film La vie est belle. [...]
[...] Après avoir interprété de deux façons différentes la lecture de cette œuvre, nous allons essayer de montrer l'opinion de l'auteur. Dans un premier temps, nous pouvons nous demander pourquoi l'auteur a choisit la ville d'Oran tout simplement car il a vécu son enfance en Algérie, et qu'il est allé à Alger puis à Oran lors de l'écriture de La Peste pour pouvoir être juste dans ses écrits et c'est également pour cela que tout au long de l'œuvre, nous avons une description assez approfondie de l'attitude de la population Oranaise. [...]
[...] Nous pouvons donc conclure que suivant les connaissances que l'on a on peut interpréter ce livre de différentes façons : en tant que livre qui nous relate les conséquences d'une maladie la peste ou comme un livre qui nous ouvre l'esprit sur ce qui s'est passé durant la seconde guerre mondiale. Albert Camus a pris la peste comme image ne pouvant raconter les faits explicitement, il a donc utilisé la métaphore, le symbole de la peste pour pouvoir écrire une œuvre engagée. Nous pouvons également nous demander si à l'heure actuelle l'intolérance et la xénophobie que l'on voit apparaitre dans des pays européens peuvent elles aussi prendre une ampleur telle et que l'on ait encore besoin des écrivains pour dénoncer cela. [...]
[...] Dans le roman La Peste d'Albert Camus, l'évolution de l'épidémie de peste qui sévit dans la ville d'Oran est le fil conducteur de l'œuvre. Dans la première partie du roman, il y a l'intrusion de la peste dans la ville d'Oran qui est surtout marquée par la mort anarchique des rats en surface. Et ce n'est qu'à partir de la page 44 que l'on commence à parler de peste et que l'on commande des sérums de Paris pour les personnes atteintes de la peste qui d'abord souffrent de fièvres, de délires puis dans bien des cas la mort s'ensuit. [...]
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