Un début in medias res : le lecteur prend l'action en cours de route : une pièce vivante, pris dans l'action d'emblée, on va comprendre petit à petit. 2 personnages : Annenkov & Dora sont dans un appartement (didascalie initiale : des terroristes) attendent.
La pièce s'ouvre sur une tension : immobilité des personnages, et silence interrompu par le coup de sonnette. Ils sont détendus quand Annenkov reconnaît qui sonne. Stepan est présenté à Dora (...)
[...] Pour lui la mort de deux enfants n'est rien en comparaison de l'avenir meilleur qu'ils vont bâtir : c'est un sacrifice nécessaire. II. La réfutation de Kaliayev Dans un second temps Stepan est confronté à Kaliayev qui intervient pour réfuter son argumentation : Kaliayev est directement mis en cause par Stepan dans sa première tirade mais est resté silencieux : il réagit après l'accusation mettant en cause les convictions du groupe. Il accuse Stepan à son tour de vouloir instaurer une autre tyrannie au lieu de libérer le peuple russe : c'est un contre argument face à l'exaltation de Stepan qui veut libérer le peuple à tout prix. [...]
[...] Il existe une solidarité entre eux. Le Grand Duc est désigné comme un bourreau : une personne qui martyrise physiquement et moralement comme le symbole du pouvoir dictatorial dont souffre le peuple. Les personnages Nous découvrons directement que 3 membres du groupe : Boris (Boria) Annenkov : le chef du groupe : Stepan s'adresse à lui pour s'informer. Il a un ton de directeur des opérations. Il formule la proclamation qu'ils vont faire après l'attentat : ils sont en exaltation face à l'imminence de l'action. [...]
[...] Dora : Elle fabrique la bombe, en opposition à cela elle est une personne humaine, sensible, chaleureuse, elle montre ses sentiments. Stepan : un militant discipliné, un fanatique qui gomme tout sentiment, toute humanité pour obéir aux mots d'ordre du parti : il refuse toute faiblesse et tout laisser aller qui le rendraient humain. Il est déterminé. C'est un extrémiste, il est capable faire sauter Moscou D'autre personnages sont annoncés : Voinov, Yanek Kaliayev. Conclusion : L'intrigue se noue : on sait qu'un groupe de terroristes a le projet de commettre un attentat à la bombe sur la personne du Grand Duc Serge : on se demande s'ils vont réussir car on sait que cela peut mal tourner. [...]
[...] En opposition du mal on a le combat des Justes, un groupe terroriste qui obéi à un idéal de justice. Les Justes sont pris dans des contradictions qui les font souffrir L'action terroriste ne va pas de soi, les Justes ont du mal à se résoudre à tuer. Il est difficile de concilier un idéal de justice avec le fait de tuer et Kaliayev a conscience d'incarner le mal des sentiments négatifs. Ils éprouvent des sentiments nobles comme l'orgueil, la révolte, la dignité, mais ce sont des sentiments qui leur demandent de s'endurcir. [...]
[...] C'est difficile car cela leur demande de renoncer à une partie d'eux même. C'est une tâche ingrate car ils offrent leur amour au peuple et ne reçoivent rien en échange, c'est un amour fait de fraternité, c'est un amour sacrificiel, un amour à sens unique puisque le peuple ne leur offre rien en échange. Leur amour est idéalisé. Mais c'est un amour non réciproque donc douloureux, difficile. Les révolutionnaires sont coupés du peuple. C'est un amour grand mais dur, exigeant. [...]
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