Evocation de la pendaison : Il existe une certaine majesté dans la marche de Yanek vers la mort. « il a marché », « il est monté » : ces expressions ont le même rythme. On remarque un accompagnement sonore à sa marche funèbre : humain et animal « le chant » ; « aboiements » (...)
[...] La mort est évoquée indirectement à travers une gradation dans les bruits : sourds répété par Dora comme un écho, un bruit terrible qui correspondrait au cri de Dora. Attitude des autres personnages : Chacun apporte sa contribution au tableau de la mort finale de Yanek. Stepan après avoir évoqué l'aspect sonore et visuel se tait. L il détourne la tête comme s'il refusait de voir en face la souffrance charnelle de Dora, il souffre avec elle. Annenkov pleure se sachant responsable de cette mort/souffrance. Il lui porte de la compassion. [...]
[...] Conclusion Le dénouement correspond à un dénouement classique d'une pièce de théâtre. Le sort des personnages est fixé. Yanek est mort, Dora le rejoindra dans cette mort. C'est une tragédie au sens moderne du terme. Cet extrait est à mettre en relation avec la scène d'exposition : Dora était accueillante, joyeuse de retrouver Stepan et tous étaient dans la perspective de l'assassinat du Duc. Les personnages ont connu une crise, ont évolués en quelques instants. Le théâtre montre de façon raccourcie, le cheminement des hommes. [...]
[...] Elle évoque ensuite sa propre pendaison Les réponses : (l.39 et 40) correspondent à un début de refus de la part d'Annenkov qui s'exprime toujours en temps que chef avec le Nous collectif. Dora réagit rapidement (l.41). Les autres plaident en faveur de Dora. Ils ont compris le point de non retour que Dora à maintenant atteint. Voinov reste discret (l.42) et Stepan affirme son identité commune avec Dora : ils sont tout les deux au-delà de leur amour humain. [...]
[...] Les Justes, Albert Camus, Acte V [avait-il l'air heureux ? ( la fin] Introduction : Yanek est mort pendu. C'est le récit de cette mort, que veux entendre Dora (amoureuse de Yanek). L'acte se finit sur une demande : lancer la bombe. Le récit de la mort de Yanek Elle fait les questions et les réponses à propos du bonheur de Yanek (l. 1,3). Sa question, son doute, devient une certitude avait l'air ( il était La certitude a donc progressé. [...]
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