Les Justes est une pièce de théâtre d'Albert Camus en 5 actes. Elle fut représentée pour la première fois au théâtre Hébertot en 1949.
Sans division de scènes, 3 actes sur la préparation de l'attentat et 2 actes sur "l'après" et la prison. Basée sur des faits réels : il y a réellement eut un attentat sur le Grand Duc en 1905. Cette pièce est une réponse au livre Les mains sales de J.P Sartre (...)
[...] Les didascalies sont nombreuses. Il y a 2 interruptions : de Dora et de Stepan. Justification de Yanek Son état psychologique Les didascalies montrent un état de prostration, son affolement, il est égaré affaissé Il regarde à terre Il a un ton morne plus bas encore Le geste physique de Dora pose la main sur son bras aide Yanek à se lever et continue à parler. Un nouveau geste de Dora provoque la décision de Yanek. Son argumentation - Un retour sur le passé : un passé lointain avec l'évocation de ses angoisses en Ukraine. [...]
[...] Puis peu à peu il ouvre les yeux sur les autres tourne son regard de l'un à l'autre Il termine par il les regarde Dans ses répliques, Yanek insistent et cherchent une réciprocité, c'est-à-dire qu'il veut que ses camarades le regardent, il les implorent du regard Regardez-moi frères, regarde-moi Boria Ce passage est le passage central dans la pièce puisqu'il comprend l'explication d'un premier attentat qui a échoué. Le spectateur s'attend donc à un nouvel attentat (Cf : acte III). Les relations entre les personnages progressent (Dora redonne vie à Yanek). Ils se sont à nouveau décidés à lancer la bombe. Elle signe son arrêt de mort (mort prochaine de Yanek), sa destinée sera semblable. On retrouve en filigrane le sens de l'amour dans la mort du début d'œuvre. [...]
[...] Ce situe soit dans les didascalies soit dans les répliques. Les personnages échangent autant par le regard, les gestes, les silences, que par les paroles. On peut presque se passer des paroles.) Le regard des enfants dans la calèche Pour éteindre au moins ce regard triste Le regard des enfants est marqué par la tristesse ne riaient pas dans le vide ce regard triste La tristesse est annoncée au début par l'expression ce regard grave Cette tristesse s'explique par la discipline officielle qu'ils sont obligés de suivrent à la lettre et qui détermine la plus part de leurs gestes. [...]
[...] Sans division de scènes actes sur la préparation de l'attentat et 2 actes sur l'après et la prison. Basée sur des faits réels : il y a réellement eut un attentat sur le Grand Duc en 1905. Cette pièce est une réponse au livre Les mains sales de J.P Sartre. Les Justes sont un groupe révolutionnaire qui aspire à une Russie plus juste. Yanek aurait dû lancer la bombe sur Grand Duc au Théâtre. Il ne l'a pas fait. Ici, il revient auprès de ses camarades. [...]
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