Il définit la philosophie de l'existence et de la vision du monde de Rieux et donc de Camus. Cette conversation s'inscrit dans la continuité du prêche de Paneloux car elle aborde le problème du mal et donc de son rapport à Dieu. Mais cette fois en exposant les idées de Camus par la voix de deux personnages qui lui sont proches (...)
[...] Rieux hésite à avancer d'autres arguments plus incertains qui entraînent sur le terrain de la philosophie. Pourtant, il va le faire en exprimant la vision de Camus car il sent bien que Tarrou partage ce point de vue : il le regarde avec attention . un homme comme vous peut comprendre Sa présence lui donne confiance pour trancher le fond de la question : faute de Dieu tout puissant, la seule réponse au mal est l'homme lui-même. Mais l'homme n'est pas tout puissant lui non plus. L.50/53. [...]
[...] Elles constituent une ascèse, des règles de vie, et une exigence morale : Il être sur le chemin de la vérité en luttant contre la création mais il ne prétend pas détenir cette vérité (il est dans la nuit). Toute l'attitude de Rieux repose sur l'humilité. II Agir contre qui ? (ou contre quoi : contre la mort. (L. 24/45) L.24. Contre qui ? La question de Tarrou prolonge la remarque de Rieux je les défend comme je peux Elle incite Rieux à préciser davantage sa réponse. Mais ce n'est pas une question anodine. C'est celle d'un analyste qui explore l'inconscient de l'être. [...]
[...] Avant même la peste, Tarrou était prêt pour le combat dans la solidarité. Autant que Rieux, il incarne les deux mots-clés de la pensée humaniste de Camus : solitaire et solidaire. C'est un solitaire qui aime l'amitié entre les hommes. Plan en 3 parties : Agir faute d'autre réponse ou le problème capital de l'action (L.1 à 23). Agir contre qui ? (ou contre quoi : contre la mort. à 45). Agir malgré toute l'adversité même si c'est une interminable défaite à 68). [...]
[...] La Peste d'Albert Camus Passage étudié : Discussion entre Rieux et Rambert (pp. 120/121 Folio) Étude analytique du dialogue Rieux-Tarrou p120/121. Ce passage pose la question centrale du roman : il définit la philosophie de l'existence et de la vision du monde de Rieux et donc de Camus. Cette conversation s'inscrit dans la continuité du prêche de Paneloux car elle aborde le problème du mal et donc de son rapport à Dieu. Mais cette fois en exposant les idées de Camus par la voix de deux personnages qui lui sont proches. [...]
[...] Comment avoir des certitudes métaphysiques sur le mystère de la vie et de la mort ? Rieux affirme au discours indirect sa position. Elle marque son recul et sa réflexion sur cette question cruciale. Et la formule teintée d'ironie pour citer Paneloux non, pas même Paneloux qui croyait y croire ne croyait en un Dieu de cette sorte . souligne que croire en Dieu est une vue de l'esprit dont on se convainc soi-même sans jamais s'y résoudre de manière absolue. [...]
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