- indéfini "on" : ce que marque la routine.
- beaucoup de notations temporelles (sorties le soir en groupe, réunion).
- "toujours" : vie monotone ce qui laisse aucune place pour l'imprévu.
Cela est une vie absurde selon Camus, une vie purement mécanique réglée où il n'y a pas de place pour la fantaisie et l'originalité (...)
[...] - ville très ordinaire pouvant être assimilée à la plupart des villes modernes et non à une ville exotique : généralisation - on trouve un présent généralisant qui est employé : présent de vérité générale Dans la présentation des saisons : - valeur prémonitoire des saisons - valeur de l'hiver : espoir les beaux jours Le choix de la date : - 194. Conclusion et élargissement : Cette incipit présente donc l'oeuvre comme une chronique, mais on s'aperçoit vite qu'il faut prendre le terme avec prudence : le narrateur, lui même Oranais, ne semble pas vouloir rester dans la neutralité du genre qu'il a choisi. Il a vécu les faits qu'il va raconter, ce qui est un label d'authenticité derrière lequel se retranche l'écrivain pour rendre crédible se récit imaginaire. [...]
[...] L'oeuvre que nous allons étudier à été publiée en 1947, il s'agit de La Peste qui se présente comme une chronique qui relate les événements d'épidémie de peste à Oran. L'incipit va nous présenter le cadre et l'époque de l'action, dans le premier paragraphe nous sera présenté le lieu et le temps, dans le deuxième paragraphe nous sera faite une description de la ville d'Oran et dans le troisième c'est une description des habitants d'Oran qui nous est faite, En quoi cet incipit nous donne t'il les outils nécessaires à la compréhension de l'oeuvre ? [...]
[...] Cependant dès cette première page l'approche des Oranais est négative, il faudra un événements aussi inattendue et radical qu'une épidémie de peste pour que cette ville sorte de sa léthargie et de sa vie absurde. [...]
[...] Ils fréquentent les cafés, le même boulevard et leurs terrasses; ils agissent de façon similaire. Les occupations absurdes des Oranais : a)Le priorité absolue : le travail - but unique : s'enrichir l'argent a ici une valeur suprême on y travail beaucoup -champs lexical de l'argent : s'enrichir s'interessent surtout au commerce faire des affaires gagner beaucoup d'argent gros jeu b)Le partage est très inégal entre le travail et les loisirs - le samedi soir et dimanche : loisirs ( cinéma, bains de mer joies simple ils réservent ces plaisirs ) -tout le reste de la semaine : travail ( les désirs les plus jeunes sont violents et bref - éphémère la jeunesse - le narrateur est comme les habitants : nos notre III- Une fausse chronique à valeur symbolique : Une peinture objective en apparence seulement a)Une chronique apparemment objective : -définition de chronique : récit d'évenement historique présenté de manière chronologique et neutre. [...]
[...] Nous verrons dans une première partie le cadre spacial de cet incipit, dans une seconde partie nous verrons le mode de vie des Oranais et enfin dans une troisième partie nous verrons une fausse chronique à valeur symbolique. Développement : I-La description d'Oran : Une présentation négative : une ville banale, médiocre: - une ville ordinaire tranquille b)une ville laide : comme dépourvue de vie : - expressions restrictives ou négatives: * ne . que : accentue l'effet réducteur * «sans pigeon, sans arbre, sans jardins = sans vie ( ceci est amplifié par un rythme ternaire on n'y rencontre ni battement d'ailes, ni froissement de feuilles : rythme binaire Les conséquences du cycle des saisons sur la ville: - effet négatif: * printemps : lié au commerce, tue l'idée de vie, d'air pur ( fleur *été : métaphore de l'incendie ( calamité ) *automne : autre calamité, inondations *hiver : seul répit ceci a alors une valeur prophétique sur la suite de l'oeuvre II- Le mode de vie des Oranais : Une description collective et généralisante -indéfini on : ce que marque la routine - beaucoup de notations temporelles ( sorties le soir en groupe, réunion ) - toujours : vie monotone ce qui laisse aucune place pour l'imprévu Cela est une vie absurde selon Camus, une vie purement mécanique réglée où il n'y a pas de place pour la fantaisie et l'originalité. [...]
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