Un cadre est mis en place où il y a des conditions de confort minimales montrées par des indices se référant au camp de concentration et à un hôpital militaire : "Du petit corps, nu sous la couverture militaire, montait une odeur de laine et d'aigre sueur" (l.5-6). Le lieu est réaliste.
Le réalisme de la mort est montré par les symptômes physiques : "écartant lentement les bras et les jambes" (l.4-5) opposé à "ramenant bras et jambes" (l.7) (...)
[...] L'agonie d'un jeune enfant, le fils du juge Othon et les souffrances qu'éprouvent ce jeune innocent ébranlent Rieux et troublent les certitudes de l'abbé Paneloux. Arguments/ L'aspect réaliste de la scène exemples a)la rigueur de la description Idées -Un cadre est mis en place où il y'a des conditions de confort minimales directrices montrées par des indices se référant au camp de concentration et à un ou axes de hôpital militaire: « Du petit corps, nu sous la couverture militaire, lecture montait une odeur de laine et d'aigre sueur » (l.5-6). [...]
[...] II/ Symbolisme de la mort de l'enfant a)représentation symbolique de ce combat -C'est une maladie puissante et dur à combattre montrée par la métaphore « bourrasque » (l.24) -Au 3ème paragraphe, le champ lexical est la « grève » (l.26) qui fait référence au sable de plage. Cette « grève humide et empoisonée » (l.26) traduit les méfaits de la peste. C'est un enfant en souffrance menant un combat inégale avec la maladie. -Le combat est incarné par la fragilité de l'enfant opposée à la disproportion de la furie des éléments : la petitesse est montrée par les adjectifs « frêle carcasse » (l.22), « Du petit corps » (l.5) et « le petit malade » (l.2). [...]
[...] Ces adjectifs sont affectifs mais le caractérise dans sa jeunesse et sa fragilité. -Il est totalement diminué : « au bout de la crise, épuisé, crispant ses jambes » (l.33). Il est dans une position de souffrance : « l'enfant se recroquevilla, reculant au fon du lit dans l'épouvante » (l,28-29) -L'enfant est peu à peu présenté, il est terrassé par les éléments métaphoriques : l'eau, l'air, le feu et la Terre : « comme si » (l.22) introduit une comparaison hypothétique. [...]
[...] Le père Paneloux fait de la peste l'instrument du châtiment divin et Tarrou tient dans ses carnets sa propre chronique de l'épidémie. Un service sanitaire est organisé. Au moment de l'été, la tension monte et l'épidémie redouble. Ils n'ont plus d'illusion, de souvenirs et d'espoirs et se contentent d'attendre. Comment la description de la mort de l'enfant illustre-t-elle l'injustice et Problématiq l'absurde? ue Thème/ Le thème est l'agonie du fils du juge Othon. Camus veut montrer la thèse souffrance de l'épidémie ainsi que l'injustice pour un enfant d'être atteint de « La Peste ». [...]
[...] Cette vision du tragique de la condition humaine et intentions celle du docteur Rieux est doublée ainsi que celle de Camus. On a une de l'auteur description clinique de la maladie vu à travers Rieux, un personnage ayant un sentiment d'injustice et de révolte. Ce n'est pas seulement un Homme de science mais de coeur qui ne peut admettre que le mal s'attaque à des innocents. Sa détermination en sera renforcée ainsi que son refus de croire en Dieu : « je refuserais jusqu'à la mort d'aimer cette création où des enfants sont torturés ». [...]
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